Plombé par les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis
A la veille du week-end, la bourse suisse a entamé la séance en fort recul de 1,26% à 11543,31 points, dans le sillage de la chute de Wall Street la veille. En effet, Neel Kashkari, l’un des présidents régionaux de la Réserve fédérale, a douté de la nécessité d’une baisse des taux cette année, soulignant le défi toujours présent de la lutte contre l’inflation. De plus, l’économie américaine a créé 303000 emplois au mois de mars, un chiffre nettement supérieur aux attentes des économistes qui s’établissaient à 200000. Le SMI a abandonné 1,67% à 11495,79 points et le SPI 1,48% à 15144,94 points. Tous les titres de l’indice SMI étaient orientés à la baisse. Les poids lourds ont lourdement pesé sur la tendance: Novartis a reculé de 2,47% à 86,06 francs, Roche de 2,40% à 219,50 francs et Nestlé de 1,96% à 92,92 francs. Réagissant aux articles de presse mettant en cause la qualité des eaux minérales Hépar, Contrex, Vittel et Perrier, Nestlé Waters, la filiale française du groupe, a assuré qu’elles pouvaient être consommées en toute sécurité. Dans le compartiment du luxe, Richemont (-2,76% à 133,95 francs) et
Swatch Group (-2,21% à 208,20 francs) se sont également nettement affaiblies. Aux financières, Julius Baer (-2,21% à 52,12 francs) devrait faire face à l’opposition de la fondation Ethos, lors de son assemblée générale prévue jeudi prochain à Zurich, autour de millions supplémentaires destinés à attirer un nouveau directeur général. Pour sa part,
UBS a perdu 1,37% à 28,17 francs. De son côté, Holcim (-0,45% à 80,12 francs) est parvenu à afficher une certaine résistance. Le groupe a annoncé le rachat de Tensolite, entreprise argentine spécialisée dans le béton préfabriqué, sans mentionner le montant de la transaction. Sur le marché élargi, les actionnaires du sidérurgiste lucernois Swiss Steel (+10,38% à 0,0861 franc) ont approuvé jeudi l’augmentation de capital, chiffrée à
300 millions d’euros et destinée à assainir le groupe en difficulté.
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