Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

La Ville s’engage

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Nous avons interrogé la mairie de Nice sur le cas de la jeune écrivaine.

C’est le premier adjoint, Anthony Borré, engagé dans l’encadremen­t des artistes de rue, qui a exprimé le point de vue municipal.

« À Nice, rappelle l’élu, le domaine public donne lieu à beaucoup d’activités gratuites ou payantes avec des femmes qui tressent les cheveux, des artistes qui se produisent parfois bruyamment bien que d’autres respectent le voisinage, des vendeurs de bonbons, des peintres et même des coachs sportifs. Au final, des activités très différente­s, qui doivent être contrôlées, car l’espace niçois appartient à tous les Niçois et il ne doit pas être la jungle. » Les activités tarifées sont assujettie­s au paiement d’une redevance. Quant aux activités gratuites, « elles doivent faire l’objet d’une autorisati­on. Lorsque les ASVP demandent à l’écrivaine, qui a installé une table, si elle est autorisée à le faire, ils ont raison, car le rôle de la collectivi­té publique est aussi de lutter contre les dérives sectaires. Nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas de prosélytis­me dans la rue».

« Toute activité culturelle est la bienvenue, quand elle est déclarée »

Cela, c’est pour le principe. Après, on voit, on jauge, on module. Grand amateur de poésie, « car elle permet de s’évader », Anthony Borré précise qu’à Nice, « toute activité culturelle est la bienvenue, à partir du moment où elle est déclarée et qu’elle ne génère pas de nuisance ».

Dans le cas précis de Prescilla Correnti :

« Je m’engage à réexaminer sa demande ». Donc, l’histoire n’est peut-être pas terminée pour la jeune femme pouvant peut-être espérer un épilogue heureux.

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