Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Cinquante nuances de vert
À défaut d’être dans toutes les urnes, l’écologie est sur toutes les lèvres. Le 9 juin, quatre listes vont se disputer les faveurs de ceux qui voient l’avenir en vert. La plus connue est celle conduite par Marie Toussaint (EELV - Les Écologistes), eurodéputée sortante, qui devrait avoir du mal à approcher le score de Yannick Jadot en 2019 (13,4 %). Les sondages la créditent de 5 à 6 % des intentions de vote. Jean-marc Governatori (L’écologie au centre) se présente, lui, comme partisan d’une politique «nide gauche, ni de droite, basée sur l’ouverture, la concertation et la coopération ». Déjà candidat en 2004 et 2009, cet ancien chef d’entreprise niçois n’est jamais parvenu à placer le moindre élu à Strasbourg. Les enquêtes d’opinion lui prédisent entre 0,5 et 2 % des suffrages, mais lui est convaincu de séduire
« entre 3 et 6 % des électeurs ». Puis d’être en mesure de constituer un groupe au Parlement en ralliant au moins 25 députés à ses idées. Yann Wehrling (Écologie positiveetterritoires),ancien membre des Verts et du Modem, a été tenté un temps de se rapprocher de Governatori. Il part finalement au combat à la tête de sa propre équipe, avec le soutien notamment de Cap 21, France Écologie, L’EAJ-PNB et 100 % Citoyens. Partisan du nucléaire, il défend une écologie « capable de construire des compromis ». Marine Cholley (Équinoxe) se présente pour la première fois. Ingénieure dans les énergies renouvelables, elle veut s’appuyer sur « l’intelligence collective ». Tout un programme.