Étapes du GR® 54
Parcours au fort dénivelé, avec des passages nécessitant une bonne habitude des terrains montagnards. Certaines étapes sont longues et demandent de l’endurance. Il est à conseiller à des randonneurs possédant une bonne condition physique et une expérience en montagne.
- Étape 1 : L’Argentière-la Bessée – La Pousterle 3h30 • 8,5 km • 800 m D+
- Étape 2 : La Pousterle – Le Pré de la Chaumette 8h • 24 km • 1375 m D+
- Étape 3 : Le Pré de la Chaumette – lac de Vallonpierre 6h • 11 km • 1 150 m D+
- Étape 4 : lac de Vallonpierre – La Chapelle-en-Valgaudemar
3h30 • 14 km • 50 m D+
- Étape 5 : La Chapelle-en-Valgaudemar – Les Souffles 4h30 • 10 km • 950 m D+
- Étape 6 : Les Souffles – Le Désert-en-Valjouffrey 5h30 • 11 km • 625 m D+
- Étape 7 : Le Désert-en-Valjouffrey – Valsenestre 5h • 11 km • 1 025 m D+
- Étape 8 : Valsenestre – lac de la Muzelle
5h30 • 9 km • 1 300 m D+
- Étape 9 : lac de la Muzelle – Bourg-d’Oisans 7h • 19 km • 450 m D+
- Étape 10 : Bourg-d’Oisans – Clavans-le-Bas 6h30 • 20 km • 1 400 m D+
- Étape 11 : Clavans-le-Bas – Les Mouterres 4h30 • 10 km • 1 050 m D+
- Étape 12 : Les Mouterres – L’Alpe de Villar-d’Arène 8h30 • 23 km • 1 050 m D+
- Étape 13 : L’Alpe de Villar-d’Arène – Le Monêtier-les-Bains
4h30 • 13 km • 250 m D+
- Étape 14 : Le Monêtier-les-Bains – Vallouise-Pelvoux 7h • 20 km • 975 m D+
- Étape 15 : Vallouise – L’Argentière-la Bessée 4h • 16 km • 650 m D+
On peut également envisager l’itinéraire depuis le Bourg-d’Oisans. Le circuit est un peu plus court. Il part du Bourgd’Oisans, et suit les étapes décrites plus haut (étapes 10 à 14) avant de se séparer à nouveau pour éviter la descente sur l’Argentière : reprendre le fil du parcours à l’étape 3 du circuit décrit précédemment.
Des bas étages aux parois d’altitude offrant de vraies petites courses de montagne, voici une sélection de 5 itinéraires d’escalades en rive droite du Vénéon, équipés sur plaquettes sans être des « échelles de spits ». De quoi grimper de mai à novembre sur un granite exceptionnel et avec un décor de rêve.
Nous partirons dans l’ivresse
Longueurs : 12
Cotation : 6a max, 5c obligatoire
Ouverture : J.-M. Cambon, P. Chapoutot, E. Rol en 1994. Voie rééquipée en 2020.
Corde : 2x50 m
Matériel : 12 dégaines, friends 0,5 et 0,75 en secours, 3 sangles
Une voie d’ampleur, solidement équipée mais sans concession : il faudra grimper entre les points. Le granite rouge est magnifique ; assurément, les regrettés ouvreurs ont ouvert là un itinéraire abordable de grande classe. Il ne faudra pas négliger la longueur et l’altitude. Elle peut se faire après la montée au refuge le matin et nuit dans celui-ci après la voie, pour enchaîner sur une autre course le lendemain. Un beau voyage sur la Meije, même sans fouler le sommet.
Approche : montée classique au refuge du Promontoire puis à gauche vers la face sud-ouest (prévoir les crampons pour le névé final). La voie se situe plutôt dans la partie gauche de la face. Compter 4h depuis la Bérarde, 30 minutes depuis le refuge.
Cheminement : Il n’y a qu’à suivre les plaquettes même si certains points peuvent paraître un peu loin pour des débutants. La première longueur réserve un passage en tire-clou, parfois mouillé par le petit névé suspendu au-dessus lorsqu’il subsiste en début de saison. Les dernières longueurs sont fantastiques. L’ensemble est assez soutenu en 5b/5c mais très prisu.
Descente : en rappels dans la voie.
Aiguille Dibona (3 130 m)
Sous l’oeil d’Andéol
Longueurs : 9
Cotation : 6a+ max, 5c+ obligatoire
Ouverture : E. Benbassath, J.-M. Cambon, S. Paquet, 2 008
Corde : 1x50 m
Matériel : 12 dégaines, 2 sangles
Cette voie de la face est, ouverte assez tardivement (2008) est sans aucun doute une des plus belles voies dans ce niveau. L’équipement y est abondant sans être excessif : parfait pour s’y lancer sans appréhension mais sans non plus être une échelle à plaquettes. Le rocher est magnifique ; les passages variés. C’est une voie à faire au petit matin dès que la lumière inonde la face est. Possibilité de rajouter un préambule par une des voies situées à gauche et en bas de la face.
Approche : montée classique au refuge du Soreiller puis à droite en direction de la face est. On remonte un pierrier puis on se dirige vers la droite de la face, au niveau d’une vire herbeuse caractéristique.
Cheminement : une première longueur assez longue (un pas de 5c) mène à une zone facile où on part à gauche (traversée facile puis longueur oblique en 5b) pour gagner le centre de la face où six longueurs homogènes (5c à 6a+) et directes mènent au sommet.
Descente : par l’arête nord (trois rappels de 25 m) puis une sente qui ramène au refuge.
Pêcher mignon
Longueurs : 10
Cotation : 6c max, 6a+ obligatoire
Ouverture : C. Buffère, F. Chevaillot, D. Lainé, C. Riquet en 1989
Corde : 1x50 m
Matériel : 14 dégaines
D’accès rapproché (compter une petite heure quand même pour cette voie), la tête de la Maye est une belle école de granite. Pêcher mignon est une des voies «difficiles» où il faudra grimper entre les points. Néanmoins, les longueurs les plus délicates sont bien équipées au niveau des pas difficiles et l’obligatoire demeure raisonnable. L’ensemble reste exigeant et conclut d’une belle manière cette sélection de cinq itinéraires granitiques du Vénéon aux difficultés croissantes.
Approche : en une heure depuis la Bérarde. Pêcher Mignon est une des voies les plus à gauche de la face, bien après la grande baume.
Cheminement : 10 longueurs entièrement équipées mais avec un peu d’engagement entre les points. Variantes plus difficiles (7a et 6c+) en L3 et L4.
Descente : à pied par la voie normale de la tête de la Maye.