« J’ai envie de transmettre »
GRÉGOIRE YACHVILI (nouvel entraîneur des avants) PLUSIEURS ANNÉES APRÈS UNE EXPÉRIENCE D’ENTRAÎNEUR AVEC DES SÉNIORS, GRÉGOIRE YACHVILI RETROUVE UN BANC CHEZ LES « GRANDS ».
Vous êtes le nouvel entraîneur de Floirac. Pouvez-vous nous dire comment se sont noués les contacts entre vous et le club girondin ?
Mon plus jeune fils, Baptiste, évoluait la saison pas- sée à Floirac avec les cadets nationaux. Pour ma part, j’entraînais les cadets régionaux. Un jour, en ame- nant Baptiste à l’entraînement, un coach des cadets nationaux manquait. On m’a demandé de le rempla- cer. J’ai pris beaucoup de plaisir avec ces jeunes et je me suis attaché à eux. Alors, quand en fin de sai- son le président Guyamier m’a proposé de prendre en charge les avants des séniors, cela m’a fait réfléchir. Au fond, je me sentais davantage l’âme d’un entraî- neur que d’un éducateur. J’étais parfois un peu trop exigeant avec les jeunes. Je vais pouvoir l’être un peu plus avec les séniors.
Ce ne sera pas votre première expérience avec des séniors. Racontez-nous.
En effet, après ma carrière professionnelle, il y a un peu plus de dix ans, j’ai coaché l’équipe Une du club de Lormont. J’entraînais des gars avec qui j’avais joué et, selon moi, cela n’est pas une bonne chose. J’ai préféré arrêter, prendre une pause. J’avais besoin de m’éloigner du rugby. Cela m’a permis de mûrir ma réflexion et de retrouver cette flamme qui s’était éteinte. Je crois qu’aujourd’hui est le bon moment pour moi pour revenir au terrain. J’ai envie de trans- mettre, de donner du plaisir au gars en leur proposant des contenus intéressants. Je veux qu’on se crée des souvenirs et une expérience commune. Je suis super excité par ce nouveau challenge.
Vous serez accompagné dans votre tâche par Richard Hill et Laurent Ferrères. Cela a-t-il motivé votre venue à Floirac ?
Évidemment ! C’est aussi ce qui m’a fait prendre cette décision. Nous avons tous les trois des profils très différents mais compatibles pour créer un véritable état d’esprit dans cette équipe. Laurent et moimême avons beaucoup à apprendre de Richard Hill. Ça a été un grand joueur et c’est aujourd’hui un grand technicien. Son côté britannique m’inspire beaucoup. Propos recueillis par M. L.