Libération

Julie Gayet

«Je préfère la musique live, comme je préfère la salle de cinéma»

- Actrice, réalisatri­ce, productric­e

On la connaît comme actrice, réalisatri­ce ou productric­e, mais Julie Gayet est également la présidente et cofondatri­ce du festival Soeurs Jumelles (Rencontre de la musique et l’image) dont la 4e édition se tiendra du 25 au 30juin à Rochefort. On comprend mieux l’intitulé.

Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescent ?

Je me souviens d’avoir acheté pour mon mange-disque : Video Killed the Radio Stars de the Buggles mais aussi Heart of Glass de Blondie, ou encore Banana Split de Lio! C’était mon trésor. Je les écoutais en boucle.

Votre moyen préféré pour écouter de la musique ?

Le vinyle évidemment… et bien sûr le MP3 en Bluetooth sur les enceintes ! Le dernier disque que vous avez acheté et sous quel format ?

Clara Ysé en MP3. Son album me bouleverse !

Où préférez-vous écouter de la musique ?

Dans mon salon…

Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillan­t ?

Principale­ment de la musique classique, Keith Jarrett, Chilly Gonzales, ou encore le Stabat Mater de Pergolesi, les suites pour violoncell­es de Bach. Sinon des albums que je connais par coeur, d’Agnes Obel ou de Cat Power. Une émotion qui m’aide à me concentrer sans que j’aie nécessaire­ment à écouter car ils sont en moi.

La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?

Pierre Bachelet, Elle est d’ailleurs.

Le disque qu’il vous faudra pour survivre sur une île déserte ?

Tout Brel, et tout Serge Reggiani.

Y a-t-il un label ou une maison de disques à laquelle vous êtes particuliè­rement attachée et pourquoi ? Tôt ou tard ! je l’ai connu avec Lhasa de Sela et depuis j’écoute tout ce qu’ils sortent, toujours. De Vincent Delerm à Adé.

Quelle pochette de disque avezvous envie d’encadrer chez vous comme une oeuvre d’art ?

Nouvelle Vague, In a Manner of Speaking.

Un disque que vous aimeriez entendre à vos funéraille­s ?

Véronique Sanson, Amoureuse. Préférez-vous les disques ou la musique live ?

La musique live, comme je préfère la salle de cinéma à la projection maison. Vibrer tous ensemble.

Votre plus beau souvenir de concert ?

Dernièreme­nt, j’ai été emportée par Feu ! Chatterton à Olympia. Inoubliabl­e…

Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon sound system ou n’allezvous jamais en club ?

J’ai adoré aller en club pour écouter les DJ mixer, l’electro, la house music, Daft Punk. A présent, c’est très rare. Dernièreme­nt je suis allée au Silencio à Cannes et il y avait du bon son. Très envie de voir Irène Drésel !

Votre film musical préféré ou votre musique de film préférée ?

Les Demoiselle­s de Rochefort bien sûr ! Quel est le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?

Tout Michel Jonasz… et aussi Marilyn Monroe !

Le morceau qui vous rend folle de

nd rage ?

Aucun. J’évite de les écouter.

Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?

Sainte-Victoire et Coeur de Clara Luciani.

Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?

The Libertines.

La chanson ou le morceau de musique qui vous fait toujours pleurer ? Leonard Cohen, Hallelujah.

Recueilli par PAtriCE BArDOt

Pour sa huitième édition, la Bonne Aventure met les petits plats dans les grands. Avec entre autres STO, Disiz, Meryl, Teki Latex, Kabylie Minogue ou Madben ce samedi, et Tatie Dee, Peet, Pépite, Jain ou Amadou & Mariam ce dimanche. Pour attaquer l’été, rendez-vous au bord de la mer du Nord.

Ce soir et demain, à Dunkerque.

Days Off n’est pas gratuit, mais son programme vaut bien tous les sacrifices, entre le duo Air jouant son premier album Moon Safari, Anthony and The Johnsons, Sabrina Bellaouel ou une carte blanche à

Low Jack intitulée «Toi, toi, mon toit» avec, outre l’hôte du soir, Isabella Lovestory, Brodinski et des invités surprise.

De lundi à vendredi, à Paris, la Philharmon­ie.

Europavox est un festival dont l’essence même est de dépasser nos frontières. On retrouve un mélange de découverte­s européenne­s (Ash Olsen, Ão, Anushka Chkheidze, Alo Wala, Blackwave, Koikoi…) et têtes d’affiche indiscutab­les (Phoenix, L’Impératric­e, The Libertines, Eddy de Pretto, Olivia Ruiz).

A partir de ce soir, à Clermont-Ferrand.

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