Robert Le Bourgeois, député: «La ruralité, un style de vie qui procure du bonheur»
Élu sous l’étiquette RN, Robert Le Bourgeois, député de la 10e circonscription, se positionne en fervent défenseur d’une ruralité riche de ses valeurs et de ses atouts.
Il était présent à la commémoration de Lammerville le 13 juillet. Il a fait un passage aux courses hippiques du 15 août à Bacqueville-en-Caux alors que le matin même, il assistait aux festivités traditionnelles de Doudeville… Autant le dire, Robert Le Bourgeois, le nouveau député de la 10e circonscription, affiche un emploi du temps bien chargé. Et pour cause !
La 10e circonscription – auparavant représentée par Xavier Batut du parti Horizons – a la particularité d’être la plus étendue géographiquement de toutes les circonscriptions de France. Un territoire aux visages multiples allant du pays de Bray jusqu’aux falaises de Caux, en passant par les cantons d’Ourville-en-Caux et Clères.
Robert Le Bourgeois a été élu sous l’étiquette du Rassemblement national avec près de 3 000 voix d’avance sur le candidat sortant et un score de plus 45 %. Une belle victoire qu’il attribue avant tout à ses électeurs et à tous ceux qui ont misé sur lui. Il sait le poids des nouvelles responsabilités qui lui incombent et se dit prêt à les endosser avec sérénité.
«J’ai quitté mon poste (il était cadre commercial au service financier des PME et collectivités) en février 2024 dans la perspective d’entrer en politique et de me préparer à la campagne de la députation dans trois ans. M. Macron nous a fait la surprise de dissoudre l’Assemblée et cela a précipité les choses ».
Le nouveau député considère que sa candidature sur cette circonscription avait toutes ses raisons d’être. « Ma famille est originaire de Bertreville-SaintOuen. J’y réside également et je connais tout particulièrement bien le milieu agricole dans la mesure où mes parents étaient exploitants agricoles ».
Issu d’une famille de quatre enfants, Robert Le Bourgeois n’avait pas pour vocation de reprendre le flambeau paternel. Une fois son baccalauréat obtenu au lycée Ango, ce pasjours sionné d’histoire et de politique intègre l’école de Sciences Po à Paris comme boursier de la fondation nationale de Sciences Po et obtient son diplôme en 1992. Il complète son parcours avec un cursus à l’école de commerce de Dijon.
Robert Le Bourgeois a toueu la fibre politique et aussi celle de patriote : « Mon engagement au sein du Rassemblement national se justifie non pas par tous les clichés que l’on attribue au parti, mais par cet attachement aux valeurs de mon pays. J’ai toujours été patriote et souverainiste. Je considère que la France doit garder les pouvoirs régaliens. Notre pays est riche d’une histoire qu’il doit protéger. Il n’y a rien de choquant à être fier d’être français et à défendre le contrôle des frontières. C’est une question de sécurité civile et non pas un repli sur soi ! »
À la commission des affaires économiques
Durant cette campagne éphémère, Robert Le Bourgeois est allé à la rencontre de la population sur les marchés: « J’y ai vécu de beaux moments de rencontres et d’échanges avec des gens formidables. Il en ressort que ces habitants de notre territoire sont profondément attachés à la ruralité et à son mode de vie et je vais m’attacher à défendre tout cela ».
Le nouveau député s’est déjà positionné dans les rangs de l’Assemblée nationale en siégeant à la commission des affaires économiques.
Deux sujets lui tiennent à coeur, l’agriculture et l’énergie avec notamment la question du nucléaire dans la région avec Paluel et le projet EPR à Penly: « Ce dernier est un projet qui dépasse largement les frontières de la 6e circonscription. Nous allons devoir préparer les territoires alentour, créer des infrastructures, des réseaux routiers. »
Quant à la question agricole, Robert Le Bourgeois est déjà allé à la rencontre de plusieurs exploitants de sa circonscription : « La situation de certains agriculteurs est compliquée. Certaines subventions ne leur ont toujours pas été versées malgré les promesses du gouvernement. Je vais me positionner pour qu’on ressorte sur la table la loi d’orientation agricole. Je souhaite qu’on reprenne la loi Egalim 3 laissée de côté ! »
Robert Le Bourgeois n’est pas tendre avec l’institution en place au ministère de l’Agriculture: «On constate que l’Europe a ses limites sur certains dossiers. Elle s’approprie des pouvoirs qu’elle ne peut pas gérer et certains secteurs comme la pêche sont abandonnés. Et force est de constater que le ministère de l’Agriculture est colonisé par des Ayatollahs de l’écologie qui ne cessent de faire de la surtransposition concernant des lois votées au Parlement européen. »
Au-delà des clivages politiques, l’élu parlementaire se dit pleinement investi dans la volonté de faire changer l’image de la ruralité : « Aujourd’hui, il y a une coupure entre la campagne et la politique des pôles urbains, entre les élites et le peuple. On a sacrifié la ruralité sur l’autel de l’Île-deFrance et ce projet de Grand Paris dont on ne sait pas trop à quoi il sert. Ça dénote juste que l’État a abandonné, non sans mépris, les campagnes et ses habitants et ça se traduit aujourd’hui dans les urnes. »
Robert Le Bourgeois est convaincu que la culture et le mode de vie rural procurent du bonheur : « La 10e circonscription est un territoire magnifique avec plein de ressources où il fait bon vivre. Il y a une vraie culture cauchoise et brayonne que ses habitants apprécient. C’est à nous, élus, d’être à leurs côtés pour revendiquer cette liberté et ce style de vie ! »
❝ J’ai toujours été patriote et souverainiste. ROBERT LE BOURGEOIS, nouveau député
❝ Le ministère de l’Agriculture est colonisé par des Ayatollah de l’écologie.