Faut-il vraiment uriner sur une brûlure de méduse?
Comme chaque été, plusieurs méduses ont été aperçues aux abords des plages du département. Dieppe n’a pas échappé à ce phénomène, même si cette année «le nombre de méduses ne semble pas en hausse par rapport aux années précédentes », soulignent Yann et Gabin. Ces derniers, maîtres-nageurs sauveteurs sur les plages du littoral et notamment à Dieppe, ont la mission de surveiller la baignade. Ils prennent aussi en charge les nageurs qui se font piquer par des animaux aquatiques comme les méduses. Différentes sortes de méduses sont localisées dans les eaux dieppoises dont les méduses bleues bien visibles actuellement. Toutes sont urticantes, c’est-à-dire qu’elles produisent des brûlures ou des démangeaisons.
Alors faut-il vraiment uriner sur une brûlure de méduse ou est-ce une légende ?
Rincer à l’eau chaude
Les deux maîtres-nageurs sauveteurs indiquent la méthode à suivre lorsqu’une méduse a fait son oeuvre sur le corps d’un ou d’une baigneuse. Selon eux, « il faut rincer la plaie à l’eau chaude pendant plusieurs minutes, mais pas forcément avec de l’urine. Ensuite, il faut regarder s’il reste les filaments de la méduse sur le corps de la victime ». Si tel est le cas, il faut les enlever en grattant avec un objet comme une règle.
« Forcément, c’est plus simple à gérer dans le Sud, la brûlure a le temps de s’estomper avec la chaleur du sable lorsque le nageur remonte la plage pour venir au poste de secours », expliquent les deux hommes. Les galets ne sont en effet pas aussi chauds que le sable fin.
Enfin, il est possible de passer un peu de crème sur la zone de piqûre pour calmer la douleur. C’est donc bien une légende, le liquide jaune n’est pas la clé pour apaiser la souffrance d’une piqûre de méduse. De l’eau chaude suffit! Évidemment, si vous n’avez pas d’eau à disposition, l’urine peut rester une solution de remplacement.