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Philippe Fournis puissance 17 !

Une nouvelle fois, les Piranhas ne sont pas rentrés bredouille­s des championna­ts de France. Dans la banlieue bordelaise, c’est l’inusable Philippe Fournis qui a décroché son 17e titre national au cours d’un week-end mémorable.

- ■ • Philippe Beaufils

Si les voyages forment la jeunesse, ils sont souvent synonymes de succès pour les Piranhas et en particulie­r pour la section canicross. Ainsi, les kilomètres parcourus ne comptent pas pour assouvir leur passion et lorsque la passion s’accompagne de brillantes performanc­es, que demander de plus...

Depuis de nombreuses années, les championna­ts de France constituen­t un rendezvous important dans la saison et le dernier n’a pas dérogé à la règle. Six Piranhas ont fait le déplacemen­t à Loupes, près de Bordeaux, et s’ils ne sont pas revenus bredouille­s, ils ont connu des conditions de course particuliè­rement dantesques.

Une météo abominable avec des trombes d’eau et un parcours plus que difficile comme l’explique Philippe Fournis : « Le circuit était très technique avec du dénivelé et des passages que l’on aurait pu assimiler à du trail. Il y avait de la boue et encore de la boue partout si bien que c’était à la fois impression­nant, mais aussi à la limite du praticable et dangereux. Je pense n’avoir jamais participé à un championna­t de France où il y a eu autant d’abandons ».

Ces conditions ont provoqué une baisse sensible de la moyenne des participan­ts qui était prévue entre 23 et 24 km/h et qui a tourné à 18 pour les meilleurs. D’autant plus que ces championna­ts ont regroupé 600 participan­ts environ si bien que le terrain ne s’est pas amélioré au fil des épreuves, bien au contraire...

De l’expérience en plus

Première en action pour les Piranhas, la cadette Candice Marie a été régulière puisqu’elle termine à la 13e place des deux manches prévues au programme des adeptes du canicross. Elle se classe donc aussi 13e du classement général, avec son fidèle Peps, ce qui constitue un résultat satisfaisa­nt après avoir vécu une première belle expérience nationale.

L’épreuve de canitrotin­ette a été compliquée pour bien des concurrent­s avec de nombreuses chutes. Cela a été, hélas, le cas de Chloé Vain avec Tauros. Elle est tombée à la fin de la première manche et a dû déclarer forfait le dimanche. Dans la même course, Laurent Raynaud termine 22e au scratch et 13e homme avec Neiko.

Les autres Piranhas étaient en lice sur le canicross. Une féminine d’abord, nouvelleme­nt licenciée au club dieppois et il s’agit de Lisa le Déant qui, éprouvée par les conditions, n’a pu faire mieux que 186e au scratch tout en étant 77e féminine et 50e senior féminine.

De son côté, Florent Dujardin s’est inscrit pour le futur avec Taos son nouveau chien. Après une première manche que l’on peut qualifier de moyenne, il a réalisé une deuxième course de très bonne facture pour aller chercher la 15e place. Ainsi, au cumul, le duo termine à une prometteus­e 23e place au, scratch, mais également 16e senior masculin.

Cependant le meilleur restait à venir avec l’inusable Philippe Fournis. On a l’impression d’avoir tout dit et tout écrit sur le leader de la section canicross des Piranhas. Ses actions de promotion de la discipline, ses innovation­s avec le canitriath­lon ou à une autre époque la

Piranhas bleue, mais surtout un palmarès impression­nant et auquel on rajoute régulièrem­ent des lignes.

Il y a quelques semaines, on évoquait sa place de vice-champion du monde des Masters 2 ou encore un peu plus tard, le cap passé des 340 victoires au scratch en canicross et pourtant, Philippe Fournis n’est pas rassasié.

« Le plus dur a été de réussir à rester debout »

À Loupes, il a fini 11e au scratch, 10e Français et surtout premier des vétérans 2. Une performanc­e qu’il savoure avec la modestie qui le caractéris­e : « Siliak a été très bon et a répondu à mes attentes. J’étais plutôt content avec la première manche et je savais que j’étais en tête de ma catégorie et 12e au scratch. Comme les conditions étaient de plus en plus difficiles, je n’ai pris aucun risque lors de la deuxième course pour assurer ma victoire chez les V2. Le plus dur a été parfois de réussir à rester debout. C’est mon 17e titre de champion de France et cela m’encourage à continuer ».

Philippe Fournis devrait ainsi participer aux prochains championna­ts du monde en Italie en octobre prochain. En attendant, avec son équipe, les préoccupat­ions concernent désormais un autre rendez-vous important pour les Piranhas, le canicross d’Arques-la-Bataille. Le lundi 1er avril, pas de poisson, mais le lundi de Pâques et donc le rendez-vous avec le plus ancien canicross de France. Ce sera la 22e édition avec un programme toujours aussi chargé avec caniVTT, canitrotin­ette, canimarche sans oublier les courses pour enfants en plus du plat de résistance : le canicross pour hommes et vagues très spectacula­ire et qui va encore réunir un plateau de grande qualité.

Programme et inscriptio­ns au canicross d’Arques sur la page Facebook de l’événement.

3 en Régional 1. Une hypothèse qui est heureuseme­nt très peu probable et que l’entraîneur maritime n’envisage pas une seconde.

Depuis son arrivée à la tête de l’équipe fanion du FC Dieppe, Guillaume Gonel a terminé toutes les saisons pleines (donc en dehors des années Covid) aux 6e, 3e et encore 3e places du championna­t de National 3 (voir tableau par ailleurs). Il présente par ailleurs un bilan comptable positif avec davantage de victoires (55) que de défaites (42) et 21 matches nuls. Après la rencontre de samedi dernier contre Saint-Lô, le FC Dieppe avance depuis cinq ans et demi à la cadence moyenne de 1,57 point pris par match, 1,35 but marqué par match et 1,24 but encaissé par match.

« Fier et heureux de ce signe de confiance »

Guillaume Gonel se dit « fier et heureux de ce signe de confiance accordé par le comité directeur et son président Patrick Coquelet. Un club peut progresser s’il y a de la continuité dans le travail. Nous allons continuer pour faire le mieux possible ».

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