Cécilia Roussel, de la chaussure orthopédique à la photographie de mariage
Cécilia Roussel, habitante de Saint-Pierre-en-Val, a quitté Toulouse et son métier de podo-orthésiste pour se lancer, en avril 2023, dans la photographie de famille et de mariage.
Originaire de Deauville et après des études à Paris, Cécilia Roussel s’est installée dans le sud de la France pendant deux ans, dans la ville rose de Toulouse. Après être tombée enceinte, la podo-orthésiste a décidé de changer totalement de vie. «J’ai voulu changer de voie et j’ai longtemps hésité, mais je me suis lancée », commente-t-elle.
Recherche de la lumière naturelle
Sa nouvelle vie se passe à Saint-Pierre-en-Val où elle s’est lancée, en avril dernier, dans la photographie. Plus précisément dans la photographie de mariage, de grossesse et de nouveau-nés. « J’aimais bien prendre en photo ma famille, mes amis, mais aussi mon petit Loulou », explique la Seinomarine. Mais toujours dans un milieu naturel, c’est pour cela qu’il n’est pas question, pour elle, d’avoir son propre studio : « Je n’aime pas les éclairages artificiels, donc uniquement les éclairages naturels, en extérieur. »
Elle a d’ailleurs en endroit favori pour tirer le portrait de ces clients : «Je suis une fanatique de la mer, mon spot favori, c’est la mer, les falaises ». Et d’ajouter : « C’est ce qui me manquait à Toulouse. »
À la recherche des émotions
Ce lieu lui apporte beaucoup de luminosité et surtout des couleurs qui ne sont jamais les mêmes. C’est ce que recherche la photographe pour ses clichés. Elle qui est moins attirée par la forêt, qui se trouve pourtant à quelques hectomètres de chez elle : « La forêt c’est trop sombre pour moi, j’ai besoin d’espace ».
Au-delà de la luminosité et des couleurs, qui ne sont qu’une partie du décor de la photographie, Cécilia aime capter des choses bien précises sur ces modèles. «Je recherche les émotions, les regards, les sourires, les larmes de joie aussi, ainsi que des gestes tendres », explique-t-elle.
Pour y arriver, elle a ses petits secrets. Mais pour mettre ses clients dans leurs bulles, la photographe tente de leur faire oublier l’objectif de l’appareil photo en leur « faisant penser à autre chose, en leur donnant de petits conseils pour qu’ils soient les plus naturels possible ».
Tout ça pour obtenir la photo idéale : « La photo parfaite, c’est celle où les gens vont se regarder en souriant, en rigolant, où l’on voit des gens avec la joie de vivre», présente Cécilia Roussel. « Tout se passe dans le regard, plus ils sont complices et plus ça va se voir en photo. »