Démissions multiples, résultats en berne, Alpine dans la galère
Jacques Chirac disait que « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». Une citation qu’Alpine pourrait presque reprendre à son compte. La marque originaire de Dieppe est dans une grande difficulté en ce début de saison de Formule 1. Il y a bien sûr les résultats d’abord. Ils sont décevants et même si Bruno Famin, le directeur de l’écurie, Esteban Ocon et Pierre Gasly, les pilotes, tentent de minimiser la catastrophe, les 17e et 18e places obtenues lors du Grand prix de Bahreïn la semaine dernière parlent d’elles-mêmes. Sur la piste, Alpine n’existe pas.
Deux démissions, trois arrivées
En dehors, ce n’est guère mieux. Lundi 4 mars, la marque dieppoise a annoncé la restructuration complète de son équipe. Matt Harman, directeur technique de l’écurie et Dirk de Beer, responsable de l’aérodynamique, ont démissionné. Pas vraiment une surprise, la rumeur raconte qu’ils avaient démissionné il y a quelques mois et qu’ils ne sont restés que pour une raison de préavis.
Ils seront remplacés par trois personnes : Joe Burnell comme directeur technique de l’ingénierie, David Wheater comme directeur technique de l’aérodynamique et Ciaron Pilbeam comme directeur technique de la performance. Une nouvelle organisation à trois têtes, conséquence directe d’« une période de résultats décevants en
Championnat du Monde de Formule 1, où l’équipe a glissé de la quatrième à la sixième place du Championnat constructeurs entre 2022 et 2023, manquant plusieurs objectifs clés dans ses ambitions de se battre aux avantpostes » explique le communiqué de presse d’Alpine.
Une restructuration qui n’est pas la préparation idéale en vue de la deuxième manche de la saison. Samedi 9 mars, c’est sur le circuit de Djeddah en Arabie Saoudite qu’Alpine tentera de rebondir, mais il ne faut pas se mentir, il ne devrait pas y avoir de miracle.