Les Informations Dieppoises

Un début de saison qui s’annonce compliqué pour Alpine

La saison de Formule 1 2024 débutera samedi 2 mars par le Grand prix de Bahreïn. Une nouvelle édition qui s’annonce déjà compliquée pour Alpine qui ne cache pas ses difficulté­s de l’aveu même du directeur de l’écurie, Bruno Famin.

- ■ • A. BdC.

C’est un petit événement dans le monde si conservate­ur de la Formule 1. Ce n’est pas dimanche, mais bien samedi 2 mars que s’élancera à Bahreïn le tout premier Grand prix de la saison 2024. La semaine dernière, chaque écurie a pu s’étalonner et constater la progressio­n ou non de sa monoplace lors des essais de Bahreïn. Trois jours de tests qui n’ont pas rassuré l’écurie Alpine. Si la fiabilité semble être au rendez-vous, la marque de Dieppe marque le pas d’un point de vue de la performanc­e.

Un discours pas très rassurant

Alors même si les écuries aiment beaucoup jouer le bluff lors des essais d’avant-saison, cachant au maximum leur vitesse, cela ne semble pas être le cas pour Alpine cette année. Et ce ne sont pas seulement les observateu­rs, qui décrivent la voiture bleu, rose, blanche, comme l’une des plus lentes du plateau, mais bien le directeur de l’écurie, Bruno Famin, qui le dit. « Nous nous attendons à un début d’année difficile alors que nous continuons à en apprendre davantage sur notre A524 pour la développer tout au long de la saison » explique celui qui a remplacé Laurent Rossi en cours de saison l’année dernière.

Un discours qui n’est pas très rassurant pour les fans qui s’attendent dès lors à voir les Alpine se battre hors du Top 10 dès la première course de la saison. Du côté des pilotes justement, si le discours est policé, il n’y a pas d’enthousias­me. «La voiture s’est montrée fiable et nous avons réussi à boucler notre programme. Nous avons fait progresser la monoplace du premier au dernier jour, mais nous avons beaucoup de travail à faire et il sera intéressan­t d’analyser toutes les données et de comprendre où nous pouvons apporter des améliorati­ons » note Esteban Ocon.

Une bonne fiabilité

Pour Pierre Gasly, « Nous avons fait beaucoup d’essais et nous avons maintenant une semaine importante pour examiner toutes les données et poursuivre notre apprentiss­age de ce nouveau concept. Il est crucial de tout apprendre sur l’ensemble du package et de comprendre comment nous pouvons l’optimiser ».

Heureuseme­nt, il n’y a pas que des points noirs. L’écurie Alpine semble en effet avoir réglé ses problèmes de fiabilité notamment au niveau de son moteur, éternelle faiblesse de la monoplace française. Il devrait donc y avoir moins d’abandons que la saison passée.

Reste à savoir si Alpine va réussir à revenir sur le devant de la scène. L’année dernière, McLaren avait débuté la saison avec l’une des pires voitures du plateau. L’écurie britanniqu­e avait alors trouvé les ressources pour faire progresser sa monoplace jusqu’à être capable de se battre en course avec les Red Bull, une nouvelle fois favorites au titre mondial. Il ne reste plus qu’à espérer qu’Alpine trouve les mêmes ressources.

Grand prix de Bahreïn samedi 2 mars à 16 h à suivre sur la chaîne Canal +

Newspapers in French

Newspapers from France