es salariés de l’entreprise Walor veulent une augmentation de salaire
«La direction veut relever un peu le seuil de prime d’intéressement. Nous, on veut une augmentation générale ou individuelle pour suivre celle du coût de la vie », martèle un représentant du personnel de l’entreprise Walor d’Offranville.
En pleine période de négociations salariales, les quelque 105 salariés qui produisent des pièces pour l’industrie automobile espèrent voir leur salaire augmenter. Pour le moment, la proposition qui leur a été faite ne leur convient pas.
Des actions pour se faire entendre
L’année dernière, quelques mois avant le rachat de l’entreprise par le groupe Mutares, d’après le représentant, c’est « au forceps » que les salariés ont obtenu une légère augmentation. « On a rattrapé ce qu’on n’a pas eu pendant trois ans », estime-t-il.
Pour rappel, l’entreprise, avant son rachat, « avait une dette assez considérable. Une partie a été effacée », reconnaît le salarié. Près de dix millions d’euros ont été investis sur le site avec des embauches à la clé.
Concernant les négociations, une première réunion a eu lieu vers la mi-janvier. «On croyait être entendu, on s’est senti agressé », confie le représentant du personnel. Par la suite, les syndicats CGT, CGC et CFDT ont appelé les salariés à débrayer une heure, vendredi 26 janvier, pour exprimer leur mécontentement.
« Il y a une hausse de tout et les salaires, on les gèle, ce n’est pas normal», proteste le Seinomarin. Une deuxième réunion s’est tenue lundi 29 janvier et la prochaine devrait avoir lieu ce mardi. «Je ne suis pas très optimiste, mais j’espère qu’ils ont pris conscience du problème », poursuit le représentant du personnel, avant d’affirmer que d’autres actions pourraient voir le jour.
Contactée, la direction n’a pas souhaité faire de commentaires.