Taxe d’habitation pour les résidences secondaires : la part communale augmente
La municipalité de Quiberville-sur-Mer a annoncé qu’elle devrait augmenter la part communale de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires.
Cela fait deux ans que la cérémonie des voeux est remplacée par une réunion publique à Quiberville-sur-Mer.
Cette année était un peu exceptionnelle puisqu’il s’agissait du bilan de mi-mandat. Tous les sujets relatifs à la vie de Quiberville ont donc été abordés, samedi 27 janvier. L’année 2023 aura été bien remplie et marquée surtout par l’ouverture du nouveau complexe d’hébergement touristique, le Domaine Saâne et Mer en août.
Des problèmes pour loger les habitants
La dernière phase du projet Basse Saâne va se concrétiser en 2024 avec le démarrage des travaux de connexion de la Saâne à la mer et la restauration du cours d’eau de la Saâne sur l’emplacement de l’ancien camping. Des travaux de grande ampleur qui se dérouleront sous l’égide du Conservatoire du littoral et du syndicat mixte des bassins versants Saâne, Vienne et Scie.
Jean-François Bloc, le maire, a informé que la résidence des Pommiers, projet sous l’égide de Terroir-de-Caux, allait sortir de terre, que de nouveaux parcs à huîtres allaient s’implanter entre Quiberville et Saint-Aubin-surMer et que la sécurisation de la RD75, la route de la Mer, allait être également réalisée.
Il a parlé également du PLUIH, le plan local d’urbanisation intercommunal et de l’habitat, en cours d’élaboration, qui fixera les règles urbanistiques sur l’ensemble du territoire.
L’occasion d’évoquer une décision que devrait prendre le conseil municipal lors du vote du budget 2024 : augmenter la part communale de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Le taux majoré de la commune peut aller de 0 à 60 % d’augmentation.
«Le tourisme, c’est très bien. Mais nous sommes désormais confrontés à des problèmes de logement pour les personnes et familles désirant s’installer dans notre commune », note le maire. En effet, la commune compte 307 logements secondaires pour 261 principaux.
Les locations type Airbnb se multiplient, les achats de propriété également, mais au profit de résidences secondaires. « Aujourd’hui, les primo-accédants ne peuvent plus acheter, c’est trop cher et c’est un problème pour la vie de nos villages », conclut l’édile.