Hautot-sur-Mer veut franchir le cap des 2 000 habitants
Sur le territoire dieppois, Hautot-sur-Mer fait partie des communes dont la démographie est en baisse. Selon les derniers chiffres de l’Insee, elle a perdu près de 33 habitants. Mais pour le maire JeanJacques Brument, cette baisse n’est pas conséquente « car elle est significative depuis plusieurs années. Dans les années 1985, Hautot-sur-Mer enregistrait plus de 2 000 habitants ».
Plusieurs raisons expliquent cette érosion selon le maire : les primo-accédants qui ont eu des enfants partis étudier et s’installer ailleurs. Mais aussi par la rareté des biens fonciers, souvent chers, voire extrêmement chers. Enfin, il pointe du doigt aussi les règles d’urbanisme, « extrêmement restrictives » qui contraignent énormément la commune à construire. « Il faut se battre pour ne pas être condamnés à l’immobilisme de la commune, à voir les écoles s’étioler. La mixité ne doit pas être négligée, il doit y avoir toutes les tranches d’âge », témoigne-t-il.
Des contraintes d’urbanisme
Néanmoins, Jean-Jacques Brument se veut confiant avec la mise en place du PLU, le plan local d’urbanisme : « L’enquête publique vient de s’achever, nous attendons son rapport et l’avis de l’État ».
Trois zones ont été identifiées pour accueillir de nouvelles constructions et donc de nouvelles familles. « L’objectif avec ce plan d’urbanisme, c’est de revenir à une population de 2 000 habitants, voire un peu plus. Je suis confiant », souligne le maire.
Il estime aussi que l’EPR est « une chance » même si les possibilités d’accueil seront limitées à Hautot. À moins que des constructions modulaires ou de petits lotissements puissent être réalisés.