Avec les changements de bus pour le pont Colbert, des usagers sont inquiets
Depuis le 8 janvier, les travaux du pont Colbert engendrent des changements pour prendre le bus à Dieppe. Ce qui inquiète certaines personnes âgées.
La restauration du pont Colbert approche à grands pas. En raison des travaux prévus, la circulation va être totalement chamboulée pour les 15 prochains mois. C’est également le cas pour les transports en commun.
Ainsi, depuis le lundi 8 janvier, Deep Mob a revu le fonctionnement de son réseau et a dû s’adapter. Et certains changements inquiètent les usagers, en particulier, les personnes âgées.
Plus de marche pour quelques exceptions
C’est le cas de Rémi Guillaume, délégué du quartier de Janval. Même si c’est sa femme qui utilise les transports en commun, il a constaté que des arrêts ont été supprimés au niveau de l’avenue Jean-Jaurès. Cela oblige ainsi sa compagne à devoir se rendre à l’arrêt de bus de l’avenue des Canadiens, ou bien au niveau de la rue Valentin-Feldmann.
Il s’agit là d’une des rares exceptions en termes de distance à parcourir. En effet, Jérémy Dry, directeur de VTNI Dieppe, a indiqué que pour les usagers, il fallait parfois simplement marcher quelques dizaines de mètres de plus afin de ne pas trop bousculer les habitudes de chacun.
Exception également du côté de la RPA, la résidence pour personnes âgées Marcel-Paul, au Pollet. Cela avait valu de vives réactions lors d’une des réunions de quartier. « D’après le plan, ça isole complètement le Pollet, notamment le dimanche », affirmait une résidente.
Le dimanche, les usagers doivent en effet se rendre à l’arrêt de la mairie de Neuville et en semaine à l’arrêt Vauquelin, qui n’est pas abrité, afin de pouvoir emprunter un bus. Face à cette problématique, Jérémy Dry a rappelé que « le dimanche, il n’y a qu’une ligne, c’est une contrainte. On comprend les enjeux et les contraintes des gens. Mais on s’adapte au mieux, il est difficile de faire plaisir à tout le monde ».
D’autant plus qu’en ajoutant un arrêt au Pollet, cela engendrerait un temps de parcours supplémentaire d’une heure pour les bus.
Des arrêts supprimés ?
Et pour un arrêt abrité à Vauquelin, le maire, Nicolas Langlois, avait déclaré qu’il faudrait changer tout le trottoir, et que ces changements auprès des bus engendraient déjà un coût de plus de 300 000 € supplémentaires par an pour l’Agglo Dieppe-Maritime. Lors d’une réunion de quartier, en novembre dernier, Rémi Guillaume a cru comprendre que les deux arrêts supprimés pendant les travaux, Jules-Ferry et Braque, pourraient l’être, définitivement. À ce sujet, le directeur n’a pas de réponse à apporter pour le moment.
Toutefois, il confirme « qu’il y aura peut-être de nouvelles concertations. On ne peut pas rajouter de bus, de lignes et de conducteurs supplémentaires, mais nous allons faire le bilan à la fin du premier trimestre pour voir si ça fonctionne. Nous restons vigilants ».