Le logement, un sujet capital «sur lequel on peut agir»
Comme évoqué plus haut, la problématique du logement devient de pus en plus sérieuse à Dieppe. Avec l’explosion du nombre de meublés de tourisme, des prix de l’immobilier qui s’envolent, des taux d’emprunt qui ont augmenté et des offres de location devenues rares, les locaux ont du mal à se loger. Sans compter sur la masse salariale qui va déferler sur le territoire, de Dieppe aux Villes soeurs, avec la construction de l’EPR2. Les besoins d’EDF se situent entre 8000 et 10000 travailleurs au plus fort des travaux : « 1 000 à partir de la fin 2024, 2 000 en 2025, 3000 en 2026 puis une augmentation plus rapide », annoncent les représentants d’EDF.
Pour tenter d’apporter des réponses, des Assises du logement vont être organisées par la Ville et l’Agglo. Le but est d’identifier les enjeux et de comprendre comment y répondre. Des pistes d’action peuvent ressortir. Tous les habitants de Dieppe-Maritime pourront y participer en se portant volontaires. Un atelier de travail sera organisé, ainsi qu’un micro-trottoir avec des prises vidéo sur des questions données.
Les Assises du logement se dérouleront en mars, sur une journée, avec les acteurs de l’habitat autour de tables rondes.
« Les politiques nationales du logement sont catastrophiques, lance Nicolas Langlois, le maire de Dieppe. Tout ne se décide pas ici mais nous pouvons agir. Ce sujet occupe beaucoup de mon temps en ce moment. Je fais partie de ceux qui pensent que le marché immobilier ne se régule pas tout seul, et qu’il faut rechercher un équilibre global ». Avec ces Assises, il souhaite donner de la force au constat partagé, permettre d’aller plus vite. « Nous voulons répondre, avec l’Agglo et sûrement les autres communautés de communes, à l’appel de projet Territoires engagés pour le logement, et être retenus dans l’accompagnement de la construction de 1 500 logements, reprend le premier édile.
On souhaite, par exemple, obtenir des fonds dédiés à la dépollution de plusieurs friches (Abraham, Gondrand-Villiers, Lebon-Vinco...) mais aussi davantage d’agréments pour construire du logement social ou encore la validation de l’ensemble du Val d’Arquet 2« .