Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)
La Protection civile de l’Orne souhaite proposer des formations au secours canin
Le secours canin a été dévoilé au grand public lors du congrès de la Protection civile de l’Orne, à Alençon, samedi 23 mars. Des formations pourraient être proposées à l’avenir. C’est le souhait du président, Thierry Guilland.
Faire un pansement, poser un garrot, désinfecter une plaie... Rien de plus banal pour les secouristes de la Protection civile. Sauf que le patient est ici un chien. À Alençon, le secours canin a été présenté au public, à l’occasion du congrès de l’antenne ornaise, samedi 23 mars. Cette dernière aimerait bien proposer ce type de formation à l’avenir.
Apprendre à secourir son animal
Nadège Dumesnil est secouriste pour la Protection civile de la Manche depuis 2021. Cette ex-ambulancière est aujourd’hui formatrice salariée de l’association. Et spécialisée dans le secours canin. « On forme les personnes à intervenir sur leur chien ou leur chat », explique la formatrice. «Malaise, fracture, brûlure, plaie à l’oeil ou aux coussinets, l’objectif est d’intervenir vite. On apprend l’anatomie du chien et surtout à prendre les bonnes références quand le chien va bien. Pour comprendre les signes quand il va mal. »
De stages sont proposés au sein de la Protection civile de la Manche pour les particuliers, « on intervient aussi à la demande d’entreprises ou d’associations ».
Nadège pourrait donc venir proposer de telles formations dans l’Orne. Thierry Guilland, le président de l’antenne ornaise, y est favorable, « car il y a de la demande et que c’est une mission que peut remplir la Protection civile de l’Orne ».
Face aux tiques, aux chenilles processionnaires, connaître les bons gestes peut aussi permettre de soulager l’animal.
La Protection civile de l’Orne avait réuni ses adhérents et partenaires à la Halle aux Toiles. « Nous comptons dans le département de l’Orne 202 secouristes et 90 étaient présents ce jour. Les ateliers proposés au public l’après-midi ont pour objectif de montrer nos moyens et nos missions », précise Thierry Guilland.
Groupe électrogène et pompe à eau pour secourir la population, électrocardiogramme, centre d’accueil des impliqués pour les populations déplacées. «On dispose de 180 lits Picot, des duvets à usage unique, des kits d’urgence ».
Des moyens en grande partie financés sur les fonds propres de l’association, « par le biais de nos actions ».
Les ateliers de secourisme ont permis au public de (re)découvrir les gestes d’urgence, en cas de malaise ou de blessure. « Pour devenir secouriste, il n’y a pas de compétences particulières demandées », annonce le président. Beaucoup de motivation et un peu de temps libre suffisent.