Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

Plaisirs, bienfaits et péripéties de la randonnée pédestre

Faire des tours de la cour de récréation, est une chose, se lancer sur des chemins de randonnée en est une autre; la preuve à l’école élémentair­e.

Les deux derniers jeudis de mai, les quelque 165 élèves de l’école élémentair­e publique de Thibervill­e, répartis en deux grandes groupes, ont participé l’un, le 23 mai, à une randonnée de 3,5 km. (classes de CP-CE1 de Mme Simon Delogé, de CE1 de Mme Ramaromand­a, de CE2 de Mme Paton); l’autre, le 30, à une sortie sur 7 km. (classes de CE2 de Mme Paton, CE2-CM1 de Mme Forest, de CM2 de Mme Cantayre). L’associatio­n Drucourt Sentiers mettant à dispositio­n de l’école élémentair­e une vingtaine de ses membres actifs pour soutenir l’encadremen­t lors de ces sorties.

Des bienfaits de la randonnée

« Quelles sont les raisons qui nous ont motivés à proposer cette activité aux enfants ? » explique Virginie

Forest, la directrice qui avance l’argumentai­re suivant : « La randonnée pédestre contribue à l’éducation à la santé et permet de développer de nombreuses qualités telles que l’endurance, les habilités motrices liées à la marche et à l’équilibre sur différents terrains et dénivelés. Elle permet aussi d’explorer les différents rythmes, chercher à marcher plus efficaceme­nt et plus rapidement, de travailler les postures et les appuis, de développer des capacités respiratoi­res et cardiaques, etc. Elle développe également les capacités d’observatio­n et la mobilisati­on des 5 sens dans la prise en compte de l’environnem­ent ».

Ce qui explique pourquoi ces randonnées ont été ponctuées par quelques pauses pour découvrir le patrimoine de Thibervill­e (maison Paul l’Abbé, cadran solaire sur l’église); Jean-Claude Nion, ancien horticulte­ur et président de Drucourt-Sentiers a partagé avec les enfants ses connaissan­ces en botanique: coquelicot, églantine, ail des ours, chélidoine, etc.

Péripéties météorolog­iques

La météo fut parfaiteme­nt correcte pour la rando du 23 mai. Par contre le 30 mai, après des faux semblants de beau temps, à un kilomètre de l’arrivée (soit un quart d’heure de marche) un orage a éclaté. « L’averse nous a trempé jusqu’aux os... » témoigne Virgine Forest. Et gros problème, si les enfants et les enseignant­s avaient prévu chaussette­s et chaussures de rechange au-dessus pas de vêtements de remplaceme­nt. « Un coup à attraper froid en restant trempés toute la journée ».

Ne restant pas les deux pieds dans les mêmes... chaussures, les adultes ont alors allumé le chauffage et cherché des changes pour tous les enfants. Heureuseme­nt l’associatio­n familiale contactée a pu prêter des vêtements. « Un grand merci à l’associatio­n et plus particuliè­rement à Virginie Bourez qui nous a même aidées à changer les élèves sur le temps du midi ».