Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

À Deauville, une exposition consacrée à Robert Capa à découvrir aux Franciscai­nes

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Jusqu’au 13 octobre, le lieu de vie culturelle des Franciscai­nes accueille une exposition consacrée à Robert Capa, à l’occasion du 80e anniversai­re du Débarqueme­nt.

Ville de photograph­ie, Deauville accueille une exposition­événement consacrée à Robert Capa.

Réunissant des archives et fonds de l’agence Magnum Photos, mais aussi de la collection Golda Darty, cette exposition réunit 150 documents d’époque, des tirages originaux, des journaux, des livres ou encore des objets, nous emmenant des conflits majeurs du XXe siècle à « l’enchanteme­nt estival de Deauville ».

Pour le journal anglais Picture Post, dès décembre 1938, Robert Capa est « le plus grand photograph­e de guerre du monde ». Et quand on suit, au gré des tirages exposés, tous les conflits majeurs du XXe siècle qu’il a couverts, on peut comprendre.

« Robert Capa a couvert cinq guerres, Espagne, Chine, Seconde Guerre mondiale, Israël et Indochine, et en a, à chaque fois, ramené les meilleures images, celles qui comptent et restent dans l’histoire », souligne Michel Lefebvre, commissair­e de l’exposition.

Autant de conflits racontés dans ces «Icônes» de Robert Capa, ces clichés qui ont marqué l’histoire, comme sa célèbre photo représenta­nt la mort d’un milicien loyaliste sur le front de Cordoue en septembre 1936 ou celle des troupes américaine­s débarquant sur la plage d’Omaha Beach, le 6 juin 1944.

Un photorepor­ter à Deauville

Au coeur de cette exposition, un espace installé dans la Galerie des maîtres est notamment dédié aux photograph­ies de Capa prises à Deauville. En août 1951, le photorepor­ter était venu dans la station balnéaire pour le mensuel américain Holiday. Un autre visage de Capa qui avait déjà été dévoilé en 2011, lors d’une exposition sur les planches.

« Après les différente­s guerres qu’il a couvertes, il s’amuse en travaillan­t pour un journal qui fait de longs reportages de tourisme », raconte Michel Lefebvre.

Une commande pour laquelle il pose son regard sur le « terrain de jeu des Parisiens », comme il l’écrit lui-même. Une ville dont il va immortalis­er « son effervesce­nce, ses contrastes sociaux, ses fêtes glamour et son atmosphère vibrante», souligne Philippe Augier.

■ Du 25 mai au 13 octobre, aux Franciscai­nes, à Deauville.

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