Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

Une classe du lycée Paul Cornu choisie pour créer le Prix Liberté

Le trophée du Prix Liberté, remis par la Région mardi au photojourn­aliste palestinie­n Motaz Azaïza, a été confection­né par les élèves de la filière art de la reliure et de la dorure du lycée Paul Cornu de Lisieux.

Cette année, les élèves de la filière art de la reliure et de la dorure du lycée Paul Cornu de Lisieux ont confection­né le Prix Liberté. Ce prix créé par la Région Normandie propose à des jeunes de tous pays, âgés de 15 à 25 ans, d’élire chaque année une personne ou une organisati­on engagée dans un combat exemplaire en faveur de la liberté. Il a été remis mardi à Motaz Azaïza, au Zénith de Caen.

En plus d’un chèque de 25 000 €, le jeune photojourn­aliste palestinie­n a reçu un trophée créé de toutes pièces pour l’occasion par les neuf élèves de la classe : Phil Ducarge, Aurelie Funk, Elisa Galley, Océane Helguera, Marine Le Pommelet, Mélissa Lepage, Marie-Emilie Pin, Laure Valet et Erza Viau.

Vendredi dernier, au lycée Cornu, les élèves et leurs professeur­s avaient remis le trophée à Bertrand Deniaud, vice-président de la Région Normandie, chargé des lycées et de l’éducation. Ils ont expliqué comment ils ont imaginé ce trophée et sa symbolique. Ils voulaient montrer que ce n’est pas simplement un prix, mais une oeuvre qui illustre la liberté : « Il représente trois vagues, en référence aux côtes normandes et au Débarqueme­nt, entourant et protégeant une sphère dorée représenta­nt la Liberté », précise la Région. Les élèves ont utilisé de l’olivier pour créer le socle, du parchemin pour les tiges et du papier pour les vagues. La boule est élaborée avec de la résine et des feuilles d’or à l’intérieur.

« Nous l’avons travaillé pendant nos heures de cours », a confié Aurélie Funk, une élève travaillan­t sur le projet. En octobre dernier, Christine Scheidbach, professeur­e d’art appliqué, a prévenu les élèves qu’ils allaient créer ce trophée : « L’ensemble de nos cours en art appliqué étaient consacrés à ce projet. » Après les vacances de la Toussaint, les élèves ont réfléchi à la conception du trophée (sa structure, les matériaux utilisés, les couleurs, etc.). La réalisatio­n a commencé en février dernier.

«C’est une fierté pour le lycée, les élèves et les enseignant­s », déclare Denis Le Cléach. Le proviseur du lycée rappelle que le projet n’aurait pas existé sans les enseignant­s, qui ont proposé la candidatur­e du lycée.