Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

Malgré sa victoire 3-0 sur Valencienn­es, Caen meurt à la sixième place

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Le SM Caen a fait sa part du contrat en battant Valencienn­es 3-0, ce vendredi 17 mai 2024. Mais la victoire de Rodez et le match nul du Paris FC le privent des barrages.

Il n’y aura pas de barrages pour le Stade Malherbe Caen. Malgré sa belle victoire 3-0 sur Valencienn­es dans un stade d’Ornano à la superbe ambiance, Caen vient mourir sur le fil à la sixième place de Ligue 2. Rodez, qui a mis deux buts au cours des six premières minutes contre Ajaccio (2-0), et le Paris FC, qui a tenu bon à Bastia (1-1), disputeron­t l’un contre l’autre le premier tour des playoffs, qui donneront accès aux barrages de montée en Ligue 2.

Ahmed Kantari (Valencienn­es)

« Caen a été efficace, ça s’est joué sur l’efficacité parce qu’on s’est procuré des occasions, le gardien a sorti quelques parades. Les trois buts caennais sont entachés d’erreurs manifestes, le penalty et le deuxième but où le ballon est amené de la main par l’attaquant caennais. Caen a des joueurs d’expérience, qui connaissen­t le championna­t et savent être efficaces, un bon mix avec de jeunes joueurs. La formation caennaise a montré un beau visage, à l’instar de la formation valencienn­oise. C’est plaisant devoir des 2005, des 2006 sur le terrain. Ça montre que la formation française vit bien. On est contents de voir ces Gomis (17 ans), ces Traoré (20 ans), ces Foe Ondoa (18 ans), ces Kayi Sanga (17 ans), des jeunes joueurs issus de la formation française sortir vite et rapidement, être bons. Le mérite revient aux éducateurs caennais et valencienn­ois. C’était un match ouvert, on s’est procuré des occasions. Je pense que le résultat est très sévère. »

Nicolas Seube (SM Caen)

« Que dire… Aujourd’hui, on a rempli notre contrat. Il ne faut surtout pas regretter le dénouement. On est tellement parti de loin. Sur une saison, il n’y a pas de choses illogiques. Le classement me paraît cohérent. Un classement final, sur 38 journées, ne peut pas être trompeur. Je souligne surtout les fondations. Cette équipe-là a des joueurs d’avenir. Il y a eu talent, de l’expérience, à nous d’être intelligen­ts sur l’équipe de demain. Il y a de belles bases pour l’avenir.

Les supporters, c’est une folie. Même en Ligue 1, je n’ai jamais connu un tel engouement qu’à l’arrivée sur l’esplanade. On a la capacité, dans ce métier, à rendre les gens heureux. C’est une fierté incroyable. Les joueurs ont rendu les gens heureux. On n’est pas en barrages et les gens sont encore en tribune, ils chantent. Je suis un entraîneur comblé pour ça, mais je n’oublie pas l’objectif de demain : il faut que le club retrouve l’élite. Je suis plutôt serein. Face à un adversaire qui a livré une belle bataille, ça a mis un peu de temps à se faire. L’équipe a su le construire. On savait qu’on dépendait des autres résultats. C’est le football, c’est comme ça. Je suis fier que cette équipe ait rempli son contrat. J’ai fait le classement depuis décembre : on est troisièmes avec 42 points en 23 matchs. Auxerre a 48 points, Angers a 43 points. On est presque à deux points par match, l’équipe a relevé plus que la tête, elle a donné une énergie folle, elle a donné espoir à tout un public. On y a tellement cru que forcément, c’est dur. »

Il n’y avait guère de doute avant la dernière journée de Ligue 1, il restait cependant à le valider sur le terrain. Mais, le Havre AC retrouvera bien la Ligue 1 la saison prochaine. Les Havrais, malgré leur défaite 1-2 face à Marseille dimanche soir, profite de la défaite de Metz 0-2 face au PSG pour assurer définitive­ment leur maintien.

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