Le Pays d'Auge (Édition Littoral)
La vie du musicien Erik Satie, dans un documentaire tourné par Bastien Loukia
La vie de Satie, expliquée, détaillée, appuyée par des interviews de spécialistes, est en cours de réalisation par l’artiste Bastien Loukia, qui lui a déjà dédié une BD.
Peintre, dessinateur, scénariste de BD, et maintenant cinéaste, le Honfleurais Bastien Loukia n’en finit plus d’étonner par ses multiples facettes artistiques. Il prépare actuellement un film documentaire sur le musicien emblématique de Honfleur, Erik Satie, dont on va fêter en 2025 le centenaire de sa disparition.
Interviews d’artistes et de spécialistes
Né, comme lui, dans la belle cité des peintres, le musicien a toujours suscité un intérêt chez Bastien : « Ma première bande dessinée s’est intitulée Erik Satie, cinq nouvelles en forme de poire ». Le documentaire totalement indépendant qu’il est en train de réaliser, retracera toute la vie de Satie, sa naissance à Honfleur, sa jeunesse à Montmartre, où il fut pianiste, sa disparition à Arcueil. Mais son héritage artistique sera également détaillé, celui qui fut le précurseur de la musique moderne, inventeur de la musique d’ambiance et parmi les premiers musiciens à avoir composé pour le cinéma.
Et ceci par le biais d’interviews d’artistes pour lesquels Satie a beaucoup compté, et de spécialistes du sujet. « C’est véritablement un documentaire que j’ai moimême écrit, il n’y aura pas d’acteurs ! »
Soutien du président de Gaumont
Un financement participatif a été mis en place, les droits pour accéder aux archives et pour l’INA (institut national de l’audiovisuel) se révélant très onéreux. La plate-forme choisie est celle de KissKissBankBank (cliquer sur Erik Satie documentaire du centenaire). « Et j’ai eu un beau soutien, parmi les généreux mécènes de ce projet » tient à souligner Bastien Loukia, « Il s’agit de Nicolas Seydoux, président de Gaumont, présent dès mes débuts, l’un des premiers à soutenir mon projet de bande-dessinée sur Satie en 2016 ». Le musicien, malgré sa pauvreté, ayant consacré une partie de sa vie à la cause des enfants pauvres, une partie des bénéfices sera reversée à une association caritative dédiée aux enfants.
Le souhait ultime serait de voir ce film projeté lors des festivals dédiés aux films documentaires, ou encore dans les cinémas lors des programmations culturelles autour de l’anniversaire de la disparition de Satie. Et puis des conférences, des tables rondes, des débats, pour agrémenter la projection, les idées ne manquent pas !