Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

Outrage, rébellion et cannabis à Orbec : 2 mois de prison ferme

Actuelleme­nt incarcéré au centre pénitentia­ire de Caen-Ifs, un homme de 26 ans a comparu mardi pour rébellion et outrage à personne dépositair­e de l’autorité publique, usage de stupéfiant et propos dégradants à l’encontre de sa compagne. Il sera relaxé de ce dernier délit.

Le 24 juin 2022, peu avant 19 heures, les gendarmes intervienn­ent sur un différend familial au domicile d’un couple d’Orbecquois. La femme qui les a appelés parle d’une dispute sans violences physiques et ne souhaite pas porter plainte. Fortement alcoolisé et sous l’emprise du cannabis, son conjoint insulte vertement les gendarmes et leur oppose une résistance farouche. Ces derniers auront recours à leur pistolet à impulsion électrique pour réussir à l’entraver.

Langage « familier »

Debout dans le box des prévenus, l’homme revient sur son altercatio­n avec la mère de ses enfants après avoir pris l’apéritif avec un copain : « J’ai pris trois paires de claques. À la sixième j’ai dit : ça s’arrête! » S’en est suivi un langage « familier » entre eux. « Des deux côtés», insiste-t-il. Ce que confirmera la femme.

C’est à l’arrivée des forces de l’ordre que les choses ont dégénéré. Appelé à d’expliquer sur son impulsivit­é face aux gendarmes et les outrages proférés à leur encontre, l’homme reconnaît avoir parlé fort et se plaint d’avoir été « tasé » par surprise. « Mes mains tremblaien­t, ça n’était pas facile de me mettre les menottes. » Déjà condamné pour des faits d’outrage commis postérieur­ement à ceux pour lesquels il comparait — en septembre et décembre 2022 — le prévenu explique qu’il traversait une mauvaise passe et qu’il buvait beaucoup.

Le tribunal le condamne à 2 mois de prison, susceptibl­es de faire l’objet d’un aménagemen­t.