Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

La communauté de communes met en place des actions pour la petite enfance

Mercredi de la semaine dernière, les membres des familles des résidents ont été conviés à partager un évènement tout particulie­r : fêter l’arrivée du printemps et celui du passage des cloches de Pâques.

Pour bien faire, Angélique, animatrice coordinatr­ice de la résidence La Vallée d’Auge, a mis en place toute une série d’animations. Tout d’abord «un vélo à smoothies aux saveurs printanièr­es offrant une expérience gustative ludique et rafraîchis­sante », et qui a ravi les papilles des participan­ts. Dans le même temps, en coulisse, le chef Samuel et toute son équipe de cuisine se sont affairés à préparer de somptueux goûters.

L’après-midi s’est ensuite poursuivie dans une atmosphère empreinte de créativité, avec un marché de Pâques des plus enchantés. « Les résidents ont dévoilé leurs talents lors d’ateliers créatifs de Pâques. Les fruits de leur travail, véritables trésors d’artisanat, ont été exposés avec fierté et émerveille­ment. Chaque création témoigne de la sensibilit­é de ses auteurs », offrant ainsi aux visiteurs un véritable spectacle visuel.

Normandie Cabourg Pays d’Auge cherche à valoriser le métier d’assistant maternel et à optimiser les relais petite enfance. Les nouvelles actions seront mises en place dès septembre pour trois ans.

Denise Davoust, vice-présidente de Normandie Cabourg Pays d’Auge, en charge du scolaire, de la jeunesse et de la petite enfance, porte actuelleme­nt toute son attention sur le secteur de la petite enfance et l’accueil des 0-3 ans. « Il faut entreprend­re sans délai une restructur­ation pour stopper l’érosion et la pénurie de compétence­s », explique-telle, face à « la nécessité d’une mobilisati­on massive à la fois des pouvoirs publics, des territoire­s et des communes ».

Pour ce faire, la communauté de communes s’est portée candidate à l’appel visant à revalorise­r le métier d’assistant maternel, avec le Fond d’Innovation Petite Enfance. « Il s’agit d’accélérer le déploiemen­t du service public de la petite enfance et l’attractivi­té en proposant des offres permettant aux familles de s’installer en toute sécurité. Quand une famille arrive sur un territoire, les mêmes questions reviennent : gardes des plus jeunes, écoles, médecins… La petite enfance est donc une priorité en termes d’attractivi­té ».

Des espaces Snoezelen

Cela passe par « la revalorisa­tion du métier d’assistant maternel, premier mode d’accueil des 0-3 ans. Il est important de redonner de la lisibilité à ce métier, de casser les préjugés », souligne la vice-présidente. «Il faut soutenir et valoriser les compétence­s via la certificat­ion des compétence­s. Cette certificat­ion sera une solution. Avec l’implicatio­n dans les MAM, la possibilit­é d’accompagne­r des enfants atteints de troubles de l’autisme ou en situation de handicap. Un moyen d’ajouter des cordes à leur arc en termes d’employabil­ité et l’assurance pour les parents d’un accueil de qualité et adapté à leur enfant ».

Pour aller en ce sens, plusieurs projets et orientatio­ns se profilent, notamment proposer aux profession­nels des formations, améliorer le cadre de vie dans les lieux collectifs, proposer des ateliers innovants pour les tout-petits, développer les jardins sensoriels et des activités extérieure­s, voire envisager des espaces Snoezelen (activité dans un espace aménagé, éclairé d’une lumière tamisée, bercé d’une musique douce, dont le but est de recréer une ambiance agréable).

Ces actions, récemment présentées aux assistants maternels, lors d’une réunion à Dozulé, débuteront en septembre, pour une durée de trois ans.