Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

Le buste du commandant Lord Lovat présenté par le sculpteur Dan Robert

Mercredi dernier, les élèves des classes de violon, alto et violoncell­e (cycle 1 et 2) de l’école de musique de Normandie Cabourg Pays d’Auge ont donné un concert à la Sall’in de

Pierre Lugez, habitant de Bréville-les-Monts, avait retrouvé, il y a quelques années en allant à la déchetteri­e, un album photos qui l’avait interloqué (lire notre édition du 16 février 2023). Il se passionne pour ces photos d’époque. Il a fait de nombreuses recherches, trouvé des noms de personnes illustres. Pierre Lugez décide alors de faire appel aux médias et journaux pour retrouver

Cabourg devant leurs parents. Sur un répertoire classique et traditionn­el, les 25 élèves participan­ts ont joué des pièces, accompagné­s des professeur­s Magdalena Trotoux, Olivia Benedetto et Maéva Rossfelder. les familles et restituer l’objet. Il aura fallu presque un an pour qu’un membre d’une des familles de l’album découvre l’article et contacte Pierre Lugez. « Il s’est montré très intéressé et très content de découvrir l’album. La famille prend un grand plaisir à découvrir les photos ». Pierre Lugez a pu enfin restituer sa trouvaille, 6 ans après l’avoir découvert. L’album est parti en Loire-Atlantique.

Samedi dernier, la sculpture du commandant Lord Lovat réalisée pour le 80e anniversai­re du Débarqueme­nt a été présentée à Amfreville. Si la création satisfait tout le monde, le choix de l’orientatio­n du buste reste en revanche indétermin­é.

Depuis l’année dernière, les élus d’Amfreville ont créé un comité de pilotage pour préparer les festivités du 80e anniversai­re du Débarqueme­nt. Il est composé d’élus, d’habitants, de représenta­nts d’associatio­ns et de spécialist­es.

L’un des projets consistait en la réalisatio­n d’un buste de 75 cm du commandant Lord Lovat qui sera installé devant la ferme des commandos. « Lord Lovat faisait partie des hauts dignitaire­s britanniqu­es, lui dirait écossais. Il a préparé les opérations du Débarqueme­nt en créant son quartier général à la ferme des commandos », rappelle le maire Xavier Madelaine.

Le sculpteur sélectionn­é pour la réalisatio­n du buste est Dan Robert. Il avait déjà réalisé le buste du commandant Kieffer, installé sur le Plain. Le coût de cette réalisatio­n est de 14 000 €. L’associatio­n Les Héros de la Seconde Guerre mondiale récolte les donations pour aider au financemen­t.

La compagnie des archers de Saint-Georges de Merville a tenu son assemblée générale vendredi soir à la salle polyvalent­e de Gonneville-en-Auge. Le président Dominique Ecolivet a dressé un bilan encouragea­nt pour l’associatio­n, mais constate la difficulté d’attirer de nouvelles personnes à ce sport.

1. 2. 3.

Samedi dernier, le plâtre du buste était présenté. Le maire s’est montré satisfait de l’avancée. « Le projet répond à nos attentes, nous n’en doutions pas. Nous sommes attachés à l’hommage que nous rendons chaque année à nos libérateur­s, en particulie­r aux commandos Kieffer. Nous avions la chance d’avoir Léon Gautier à chaque cérémonie. Sa disparitio­n en tant que dernier survivant des commandos français nous a tous marqués ». L’espace devant la ferme des commandos sera aménagé et paysagé pour l’occasion.

Le travail du sculpteur

Le sculpteur Dan Robert a expliqué son travail. « J’ai commencé par m’imprégner du personnage. C’est quelqu’un de noble, il fallait un regard élevé. J’ai commencé par une esquisse au fusain, puis une petite maquette en argile.

Après les calculs, je suis passé à l’agrandisse­ment : un noyau en polystyrèn­e, recouvert de plâtre, puis le moulage. La carabine a été moulée à part. Elle est importante dans cette représenta­tion. Il a fallu l’intégrer avec une certaine sobriété. Le moule étant fait, j’ai estampé une cire de 5 mm d’épaisseur que j’ai remis au fondeur, ensuite elle est passée dans un cylindre, puis dans une étuve. Le moule a ensuite reçu le bronze en fusion. Viendra l’étape de la patine ».

Quelle orientatio­n?

La grande question qui fait débat depuis quelque temps est de déterminer l’orientatio­n du buste : face au Plain, à la ferme des commandos, au monument ou à la rue. Les arguments se font entendre et les discussion­s se poursuiven­t avec un engouement certain et dans l’expectatio­n du meilleur rendu : la dispositio­n par rapport à la lumière est très importante pour le sculpteur, le cheminemen­t par rapport à l’aménagemen­t paysager pour d’autres, ou l’orientatio­n et le symbolisme pour les photos, la ferme et les cérémonies. La chose devra certaineme­nt être votée en conseil municipal pour trancher.

3 QUESTIONS À DOMINIQUE ECOLIVET, PRÉSIDENT DES ARCHERS DE SAINT-GEORGES DE MERVILLE Comment s’est passée l’année ?

Nous n’avons pas eu de soucis. Nous avons eu de bons résultats aux concours : 3e en équipe au championna­t départemen­tal par équipe. Marie Pérégrain est à la 1re et à la 3e place au championna­t départemen­tal individuel selon les catégories d’arc. On a organisé un repas qui a permis de ressouder l’équipe. On avait des dissension­s avec la Covid, pas mal d’associatio­ns ont eu un souci avec cela. On a des bonnes installati­ons, au gymnase d’Ornano pour les pas de tirs couvert et à Dozulé pour le tir extérieur longue distance, le tir 3D et nature.

Quels sont vos effectifs ?

On a repris nos activités en septembre. On a fait des panneaux publicitai­res et on a participé aux forums. Quelques personnes se montrent intéressée­s, mais ça se concrétise rarement. Certains achètent même des arcs, mais quittent en milieu de première année. Quand on est arrivé à Merville il y a 20 ans, c’était une activité nouvelle. Les gens sont venus, mais je crois que nous avons épuisé le vivier. Il faut aller chercher plus loin. Nous avons perdu des licenciés : 37 la saison dernière, 31 licenciés cette année.

Quels sont vos projets ?

On nous a proposé d’organiser le championna­t interdépar­temental

❝ Churchill a dit de lui : il avait un regard gentil, mais il était capable d’une grande fermeté. DAN ROBERT

par équipe le 3 mars prochain. J’ai dit OK. Il se déroule pendant les championna­ts de France et il y a peu d’élus. Cela permet aux autres de participer à une compétitio­n. Cette année, nous allons faire la Saint-Georges, le tir du Roy, le repas et des concours. On a un noyau de compétiteu­rs qui s’est créé et ça marche bien. Nous avons une nouvelle trésorière, Emmanuelle Sartre. Nos finances sont bonnes, c’est le travail des archers et cela nous permet d’investir dans le matériel, les vêtements, les cibles, etc. On prévoyait d’aller aux JO, mais quand on voit la complexité pour avoir des places et le prix…