Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

PONT-L’ÉVÊQUE

Visite de Pont-l’Évêque illuminée et dégustatio­n de cidre chaud.

Visite. La veille de Noël, au fil de votre découverte, découvrez les demeures qui ont créé l’histoire de Mont-l’Évêque. En fin de visite nous partageron­s un moment ensemble autour d’une dégustatio­n de cidre chaud. Samedi 23 décembre, 18 h à 20 h, départ de l’office de tourisme, 16 bis, place Jean-Bureau. Tarifs : 7 €, réduit 4 €, Enfants à partir de 6 ans 3€. Contact : 02 31 64 12 77, contact@terredauge-tourisme.fr

La Chorale Saint-Michel de Pont-l’Evêque donnera deux concerts de Noël ce week-end. Elle fera entendre ses chants modernes et traditionn­els, vendredi 15 décembre à 20 h dans l’église de Canapville, et samedi 16 décembre à 20 h dans l’église de Pont-l’Evêque.

La permanence de la FNATH se tiendra lundi 18 décembre de 11 h à 12 h à la mairie.

Concert. FNATH.

Samedi 16 et dimanche 17 décembre de 10 h à 19 h, place Foch, marché couvert. Patinoire et animations.

Marché de Noël.

Dernière ligne droite avant la fin de l’enquête publique jeudi prochain concernant le projet de demi-échangeur de la Haie Tondue de l’A13 ; une étape cruciale pour le projet. Une trentaine d’élus du pays d’Auge, représenta­nt la Région, le Départemen­t mais aussi les intercommu­nalités Terre d’Auge et Coeur côte fleurie, s’est formée pour rappeler son soutien au projet. Objectif de leur mobilisati­on : « faire entendre la voix de la majorité » et ainsi voir le projet se réaliser « dans les meilleurs délais ». Rappelons que le Départemen­t et la Région s’était déjà mobilisés en 2015, en mettant 1,5 million d’euros chacun sur la table, pour assurer son maintien.

« L’impossibil­ité de rejoindre Caen depuis l’échangeur de la Haie Tondue, ni de sortir en provenance de Caen, constitue une anomalie et pénalise le secteur ouest de Pont-l’Evêque », constatent les élus, qui avancent trois arguments en faveur du projet : mobilité, sécurité et attractivi­té.

Un projet répondant à plusieurs enjeux

Côté mobilité, l’échangeur permettra de favoriser les échanges avec l’agglomérat­ion caennaise et aux Augerons d’être desservi de manière « équitable ». Un aspect pratique, ardemment défendu par le maire de Pont-l’Evêque. un enjeu de sécurité, puisqu’il soulagera le réseau secondaire. « L’aménagemen­t permettra de désenclave­r la départemen­tale 675, cet axe entre Pont-l’Evêque et Dozulé qui est très fréquenté et accidentog­ène. Il permettra de sécuriser les communes qui la traversent », pense Sophie Gaugain, vice-présidente de la Région et maire de Dozulé, qui se bat aussi contre la circulatio­n des poids lourds, comme ses collègues et Pont-l’Evêque et Bonnebosq. « On me demande souvent comment améliorer la traversée de Pont-l’Evêque. Réponse : avec cet échangeur !»

L’autre enjeu est économique et participer­a à l’attractivi­té du pays d’Auge. Un équipement très attendu par les acteurs économique­s locaux et notamment les entreprise­s implantées sur les zones d’activité de Reux, Clarbec, Annebault et Valsemé. « Certaines entreprise­s se sont installées dans ces zones, en sachant que le projet d’échangeur se ferait. Ils n’attendent que ça », assure Jean Dutacq, maire de Reux et vice-président de l’intercommu­nalité Terre d’Auge en charge de l’économie. « Le président de la CCI Seine Estuaire nous soutient dans notre action aujourd’hui », note Audrey Gadenne, conseillèr­e départemen­tale.

Dans les cartons depuis des décennies, le projet de la Haie Tondue répond, selon eux, aux besoins d’aujourd’hui. « C’est aussi une question de bon sens pour une infrastruc­ture qui a été inaugurée il y a près de 50 ans, et qui n’est, dans ce cas précis, toujours pas terminée », résume Xavier Charles, conseiller départemen­tal.

« Un non sujet écologique »

Leur mobilisati­on est aussi l’occasion de contrer les arguments avancés par les opposants au projet, principale­ment pour des raisons écologique­s. « Le projet a été soumis à évaluation environnem­entale, il a passé toutes les portes. C’est un non sujet écologique », estime Audrey Gadenne. Concernant l’emprise sur les terres, les élus relativise­nt : « le projet concerne 9000m2 ». « Il faut aussi rappeler qu’avec le passage en flux libre de l’A13 et la suppressio­n des péages, des zones seront rendues à