La Rochelle-Stade Français : Dulin joue juste, Laloi trop tendre… Les tops et les flops
Découvrez ce qui a retenu l'attention de la rédaction après la victoire des Maritimes face au leader parisien (23-3) ce samedi en ouverture de la 18e journée de Top 14.
TOPS Brice Dulin en patron
Après la victoire de La Rochelle face au Stade Français (23-3) ce samedi en ouverture de la 18e journée de Top 14, le tableau des statistiques retiendra le nom de Dillyn Leyds. L’ailier sudafricain a inscrit un doublé fulgurant en première mitemps (4e, 33e). Mais il a bien été aidé dans cette tâche par son coéquipier Brice Dulin. L’arrière international (33 ans, 37 sélections) a livré un sans-faute devant son public. Il est décisif sur le premier essai de Leyds avec deux jolis coups de pied, le premier par-dessus la défense pour luimême, le second pour envoyer son ailier à l’essai. Il s’est ensuite montré irréprochable jusqu’au coup de sifflet final.
Thomas Berjon, la chevauchée fantastique
Remplaçant au coup d’envoi, le demi de mêlée français a fait son apparition très tôt sur la pelouse (19e) en remplaçant Tawera Kerr-Barlow, commotionné. Précis, rapide dans la distribution du ballon et porteur d’initiatives au bord des rucks, Berjon a parachevé sa bonne copie d’un essai de 80 mètres en fin de match. Il a profité d’un turnover pour récupérer le cuir dans son propre camp et aller aplatir en coin en prenant toute la défense parisienne de vitesse. L’essai du bonus !
FLOPS Charles Laloi malmené
Ailier de formation, le jeune Parisien (20 ans) a débuté à l'arrière pour pallier l’absence de Léo Barré, titulaire avec le XV de France pour affronter le pays de Galles dimanche (16 heures) dans le Tournoi. Il a mal débuté son match avec deux coups de pied dévissés (3e et 13e) qui ont mis la pression sur son équipe. Il a failli écoper d'un carton jaune en fin de première mi-temps pour avoir coupé une action rochelaise… de la tête. Laloi est finalement mystifié par Dillyn Leyds sur le deuxième essai de l'ailier sud-africain (33e). En attaque, l’espoir n’a jamais rien eu à se mettre sous la dent et s’est parfois isolé des soutiens. Un match à oublier, mais le défi était de taille.
Jules Gimbert, 40 minutes et puis c’est tout
Titulaire à seulement deux reprises cette saison, l’ancien demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles profitait d’un large turnover opéré par Laurent Labit pour obtenir du temps de jeu. Il n’avait eu que des miettes ces dernières semaines. Visiblement, il n’a pas convaincu le staff parisien qui a choisi de le sortir dès la mi-temps. Malgré beaucoup de volonté, l’habituel titulaire Rory Kockott n’a pas fait beaucoup mieux pour permettre à l’attaque parisienne de s’illustrer.