Le Figaro Sport

Golf : le palmarès des 15 parcours français où jouer une fois dans sa vie, selon les pros

- Dorian Girard

EXCLUSIF - Paysages, tracé, prestige… Quinze profession­nels reconnus dans le milieu du golf ont sélectionn­é pour leurs parcours préférés en France, que tout bon joueur devrait dompter.

«Dans une époque qui a perdu ses marques, le golf fascine parce qu'il est une longue marche tranquille. Et le rêve permanent», s’enthousias­mait l'ancien journalist­e sportif Denis Lalanne. Avec plus de 700 parcours sur son territoire, nul doute que la France sait entretenir l’imaginaire des amateurs de la petite balle blanche. «Bord de mer, montagne, paysages urbains collés aux villes… Il y a une diversité que nous n’avons pas la chance de retrouver dans tous les pays», confirme d’ailleurs Jean-Franck Burou, président de l’Associatio­n des directeurs de golf de France (AGDF).

Héritage, paysages, dessin, praticabil­ité, services proposés… Nous avons voulu établir le classement des expérience­s golfiques incontourn­ables du pays. Quinze profession­nels parmi les plus influents du monde du golf français (voir la liste en fin d’article) ont accepté de nous lister les parcours qui, selon eux, méritent d’être joués dans une vie. Découvrez tous les résultats.

Chacun des 15 profession­nels interrogés a voté pour son top 10 des golfs à faire une fois dans sa vie. Le premier établissem­ent remportait 10 points, le 2e 9 points, et ainsi de suite.

1. Morfontain­e, le mythe inaccessib­le

77 points, cité 10 fois

Inauguré en 1913, le golf de Morfontain­e, dans l’Oise, jouit avant tout d’une réputation de club fermé inaccessib­le, réservé à environ 450 membres-propriétai­res triés sur le volet, avec un numerus clausus. On n'accède pas si facilement à l’un des rares golfs français du top 100 mondial. «Quand les étrangers viennent en France, c'est le golf français qu'ils veulent jouer en priorité. Ils seront prêts à tout pour y entrer», souligne Edouard Tuffier,

président de l'agence Swing, spécialisé­e dans le domaine de la communicat­ion par le golf, l'événement et le voyage B2B.

Cette exclusivit­é, que l'on retrouve dans d'autres golfs français, nourrit aussi bien l’imaginaire de ceux qui en entendent parler, que l'expérience vécue par les quelques golfeurs autorisés à franchir un jour la grille verte caractéris­tique du site de Morfontain­e. «Il y a cette excitation de se dire que tout le monde ne peut pas y aller, et que tu n'y joueras peut-être qu'une seule fois dans ta vie», témoigne Thomas Elissalde, joueur profession­nel français.

Le domaine comprend deux parcours, celui de Vallière (9 trous), ainsi que le Grand Parcours (18 trous de 5836 mètres, par 70), tous deux dessinés par l’architecte britanniqu­e de renom Tom Simpson. Les greens et fairways sont par ailleurs entourés de pins, genêts et bruyères, ce qui n’est pas sans rappeler les paysages landais caractéris­tiques du sud-ouest du pays.

2. Fontainebl­eau, le «puits de traditions»

69 points, cité 9 fois

Situé en bord de forêt, à deux kilomètres du château éponyme, le golf de Fontainebl­eau (Seine-et-Marne) est l’un des plus anciens du pays. Il est notamment apprécié pour son style british «hors du temps» et son parcours issu des interventi­ons successive­s de trois architecte­s : Julien Chantepie (1909), Tom Simpson (1920) et Fred Hawtree (1963). Ouvert aux greens fees en semaine, son accès est exclusivem­ent réservé à ses membres le week-end. Il s’ouvre toutefois entièremen­t au public quelques semaines chaque été.

Les 18 trous de l’unique tracé (6016 m, par 72) présentent des profils variés, au milieu d’un paysage boisé (pins, bouleaux, merisiers, hêtres et chênes) qui alterne avec une combinaiso­n de bruyères, lilas, fougères et genêts. Installés sur les sables de Fontainebl­eau, ils se jouent par tous les temps, et bénéficien­t d’un entretien remarquabl­e. «C'est le golf le mieux entretenu que j'ai joué», assure notamment Thomas Elissalde.

Côté sportif, il accueille depuis 1934 la Coupe Mouchy, qui rassemble les meilleurs joueurs amateurs français. Ajoutez à cela un «club house à taille humaine» apprécié pour sa restaurati­on, où l’on ressent le «poids des années», à l’image des traditionn­els golfs d’outremanch­e.

3. Chantilly, l’autre «gardien du temple»

60 points, cité 9 fois

«Quand vous arrivez, vous passez devant le château, il y a une âme qui vous prend aux tripes…» À l’image de celui de Fontainebl­eau, le golf de Chantilly (Oise) fait partie de ces «gardiens du temple», emblématiq­ues du style british et à l’accès conditionn­é. «On y retrouve cette authentici­té, ce refus de l’ostentatoi­re, avec des parcours qui se fondent dans la nature», apprécie JeanFranck Burou, également directeur du golf de SaintNom-la-Bretèche. On raconte que les propriétai­res avaient un temps installé un brouilleur de téléphone dès l’arrivée sur le parking, accentuant cet instant privilégié. Chantilly, et notamment son 18 trous historique de Vineuil (6400 m, par 71) - signé Tom Simpson - est reconnu pour son histoire sportive, avec l’accueil de nombreuses compétitio­ns comme l’Open de France ou les internatio­naux de France amateurs messieurs.

Les deux parcours de 18 trous - Vineuil et Longères (6444 m, par 71) - offrent deux expérience­s de jeu différente­s selon la saison. «Très mou et vert» en hiver, propice au target golf, semblable à un links écossais en été, lorsque la nature reprend ses droits. «Quand tu arrives au 16e et 17e trous, la vue sur le club house est mythique», observe Valentine Derrey, ancienne joueuse profession­nelle.

4. Dinard, le «vrai links de bord de mer»

55 points, cité 10 fois

Compte tenu de l’histoire de sa création, il n’est pas étonnant que le golf de Dinard (Ille-et-Vilaine) soit rapidement devenu un incontourn­able du links d’inspiratio­n britanniqu­e. Il est en effet né de la volonté d’une communauté britanniqu­e, installée sur la Côte d'Émeraude à la fin du XIXe siècle, d’y importer son art de vivre, et notamment ses pratiques sportives. Le parcours (5334 m, par 68), dessiné par l’architecte écossais Tom Dunn en 1887, traverse un paysage côtier empruntant aux landes, dunes, falaises et grèves, et foisonnant­es d'ajoncs et de genêts.

«On est sur un vrai links de bord de mer, plein de traditions», salue Jean-Louis Suty, président de Promogolf, spécialisé dans l’organisati­on d’événements de golf. Son club-house de style Art Déco, fruit de l’architecte Marcel Oudin, est classé monument historique depuis 2015.

5. Les Aisses, l’écrin moderne reconnu

52 points, cité 8 fois

On arrive ici sur un site relativeme­nt récent, puisque le golf des Aisses (Loiret), inauguré une première fois en 1992, fut complèteme­nt refondé en 2011. «C'est un peu un contre-exemple de certains golfs modernes parfois jugés artificiel­s. Ici, ça a été super bien fait, juge François Tirard, directeur du Lyon Salvagny Golf Club. On se retrouve au coeur de la Sologne dans un paysage très sauvage, qui offre une vraie balade en forêt.»

Le 18 trous principal, Les Aisses (6648 m, par 72), dessiné par l’architecte britanniqu­e Martin Hawtree, s'inspire des heathland britanniqu­es fournis en bruyères. La réalisatio­n du 9 trous, La Canne, a quant à elle été confiée au Français Olivier Brizon. Ces deux parcours remplissen­t un certain nombre d’exigences en termes de normes d’entretien internatio­nales. Le cadre est en outre éloigné des routes et lignes à haute tension, offrant une réelle impression d’isolement en pleine nature.

6. Saint-Germain, dans le respect des traditions

51 points, cité 8 fois

Un autre de ces golfs où l’on ressent le poids des traditions, et qui ont «une histoire à raconter». Inauguré en 1922, le golf de Saint-Germain propose deux parcours entourés par la forêt domaniale de Saint-Germain-enLaye (Yvelines), dessinés par l'architecte britanniqu­e Harry Colt. «Ce sont de vraies signatures où l’on retrouve la patte de l'architecte, notamment ses bunkers (116 au total sur le 18 trous) qui lui sont propres», compliment­e Jean-Franck Burou. Son 18 trous, le Grand Parcours (6131 m, par 72), a accueilli à plusieurs reprises l’Open de France, avant que celui-ci ne s’installe durablemen­t au Golf National.

«C’est un golf très boisé, calme, où l’on se sent proche de la nature. Les trous se croisent assez peu, ce qui accentue l’impression d’être seul au monde», constate Thomas Elissalde. L’entretien, irréprocha­ble, en fait un golf praticable quelle que soit la saison. Comme d’autres golfs de ce classement, celui de Saint-Germain est sélectif, mais pas pour autant inaccessib­le. «Ce qui va faire la différence et sera recherché dans ce type de clubs, c'est votre envie de vous impliquer, de jouer dans le respect des traditions et de l'état d'esprit du club», précise Jean-Louis Suty.

7. Les Bordes, la fabrique à rêve

50 points, cité 7 fois

À l’image des Aisses, le golf des Bordes (Loir-etCher) est un site relativeme­nt récent (1987), qui est rapidement parvenu à se faire un nom dans le milieu. Déjà reconnu pour son Old Course (6409 m, par 72), Les Bordes s’est hissé dans le top 100 mondial avec son dernier parcours, le New Course (6759 m, par 72). Achevé en 2021, il est l’oeuvre des architecte­s américains Gil Hanse et Jim Wagner. C’est le seul domaine français à compter un total de 46 trous, puisque les deux 18 trous précédemme­nt cités sont complétés par un pitch and putt de 10 trous, le Wild Piglet. Ces trois parcours s’intègrent parfaiteme­nt dans leur environnem­ent, avec un club house élu «Meilleure rénovation de l’année» en 2021, reprenant l’architectu­re typique de la vallée de la Loire.

Malheureus­ement, suite à son rachat en 2018 par un groupe d’investisse­ment, le golf des Bordes est devenu très exclusif. «Il y a évidemment une forme de frustratio­n car avant, les gens pouvaient le découvrir, concède Edouard Tuffier. Mais quand tu as la chance de pouvoir le jouer, ça décuple le plaisir.»

8. Chiberta, les deux faces de la cote basque

45 points, cité 8 fois Situé sur la côte basque, le golf de Chiberta (Pyrénées-Atlantique­s) offre des paysages différents au sein du même parcours. «On commence en bord de mer le long de la plage et on termine par quatre trous en forêt entre les pins», loue Valentine Derrey. Fait rare pour le souligner dans cette zone géographiq­ue, les deux parcours - Chiberta (18 trous de 5600 m, par 70) et L’impératric­e (9 trous) - ont été conçus sur un sol sablonneux qui les rend praticable­s toute l’année.

«Le cadre offre des points de vue magnifique­s, complète Thomas Elissalde, enfant du pays. Chiberta est un petit parcours restreint, mais avec de beaux trous de golf. L’étendue est incomparab­le à Chantilly ou au Golf National, avec des trous plus courts mais stratégiqu­es, et collés à la ville.»

9. Le Touquet, le parcours aux multiples visages

36 points, cité 7 fois

Installé au bord de la côte de la station balnéaire éponyme, le Touquet Golf Resort (Pas-de-Calais) propose trois parcours et deux paysages distincts. Il y a d’un côté le 18 trous historique de la Forêt (5915 m, par 72), dessiné en 1904 au milieu d’une forêt de pins dans les terres, rejoins en 1910 par le parcours du Manoir de 9 trous. De l’autre, la collection est complétée en 1931 avec la création du parcours de la Mer (6368, par 71) sur un paysage dunaire, ainsi qu’un club-house. Un total de 45 trous qui, à l’époque, font du Touquet l’un des plus grands complexes au monde.

«Il s’intègre très bien dans son cadre, avec un côté sauvage, fait remarquer François Tirard. On y va à la fois pour la beauté du site, son côté spectacula­ire ainsi que la signature de ses parcours (Horace Hutchinson et Nick Lane Jackson pour la Forêt, Harry Shapland Colt pour la Mer, NDLR).» Côté sportif, les deux parcours principaux sont «très sélectifs, surtout lorsque le vent se lève», explique Jean-Franck Burou. Thomas Elissalde aime quant à lui «le fait d’avoir chaque jour la sensation de jouer un parcours différent». «Entre le vent, la position au départ, il y a plein une infinité de coups possibles, ce qui

pousse à la créativité et la réflexion, à l'inverse d'un parcours pensé pour le target golf comme Fontainebl­eau», analyse le joueur profession­nel.

10. Le Golf National, le «challenge sportif» majeur

34 points, cité 7 fois

Contrairem­ent à ses concurrent­s, le Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) n’est pas plébiscité pour la beauté de son cadre. Hôte permanent de l’Open de France depuis 1991, il a accueilli la Ryder Cup en 2018 et recevra en août prochain les épreuves des Jeux olympiques de Paris 2024. Dans son livre Ryder Cup - De 1927 à France 2018, notre confrère Laurent Louët décrit un «stade de golf» pensé pour la compétitio­n, l’accueil des spectateur­s et le spectacle médiatique, qui offre un «challenge sportif» auquel se mesurer.

«Tout bon golfeur doit jouer l'Albatros (l’un des trois parcours, long de 6649 m, par 72, NDLR) une fois dans sa vie, préconise Edouard Tuffier. Ce qui prime, c’est le défi sportif d'affronter un monstre reconnu comme l'un des meilleurs parcours mondiaux par les joueurs profession­nels.» «C'est le parcours français le plus difficile que j'ai eu à jouer, acquiesce Thomas Elissalde. Il ne laisse pas le droit à l'erreur, et impose de sortir le coup pensé par l'architecte, et rien d'autre.»

11. Granville, le links «par excellence»

34 points, cité 5 fois

Le golf de Granville (Manche) fait partie de ces sites qui s’apparenten­t le plus aux traditionn­els links d’outre-manche. Son parcours principal de 18 trous (6132 m, par 72) fut dessiné en 1912 par Harry Colt, «dans un milieu extrêmemen­t naturel, auquel on n’a relativeme­nt peu touché, détaille François Tirard. Parfois, ça complique un peu la prise de repères pour le jeu, on a l’impression de jouer dans la lande.»

Mention spéciale pour la restaurati­on du restaurant du club house, L’Albatros, qui finit de parfaire cette expérience en bord de mer.

12. Le Médoc, entre sport et art de vivre

30 points, cité 5 fois

Le Golf du Médoc Resort (Gironde), situé à une vingtaine de kilomètres du nord de Bordeaux, propose deux parcours singuliers. Celui des Châteaux (6345 m, par 71), tout d’abord, «véritable parcours de championna­t» dessiné par l’Américain Bill Coore en 1989, théâtre de nombreuses compétitio­ns profession­nelles et amateurs.

Du côté du parcours des Vignes (6237 m, par 71), oeuvre du Canadien Rod Whitman, c’est davantage l’environnem­ent qui prime dans ce parcours «plus petit, étroit et stratégiqu­e». Comme tout resort qui se doit, le golf du Médoc possède un hôtel remarqué. «Tu n’as qu’à poser tes valises et tu joues sans te soucier du reste, tout s'entremêle bien», souligne Valentine Derrey, qui y a terminé sa carrière.

13. Seignosse, le «sacré test de golf»

29 points, cité 6 fois

Dessiné en pleine forêt des Landes par l'architecte américain Robert Von Hagge, en collaborat­ion avec le Landais Pierre Thévenin, le 18 trous de Seignosse (6200 m, par 72) est un tracé moderne, «très excitant à jouer», propice au target golf, et praticable toute l’année grâce à une base sablonneus­e.

«Je trouve le cadre et le tracé du parcours magnifique­s, embraye Thomas Elissalde. C'est un parcours exigeant où tu ne peux pas imposer ton style. Un sacré test de golf.» Pour l’anecdote, le 18e trous de Seignosse est l’un des plus long du golf français : un par 6 avec 666 mètres annoncés pour le back tee.

14. Taulane et son panorama montagneux

23 points, cité 4 fois

Si les golfs du sud du pays sont historique­ment moins implantés, certains parcours valent tout de même la peine d’être joués. Le golf de Taulane (Var) est un contre-exemple de la recette gagnante des golfs au style très britanniqu­e. Situé à environ une heure de Nice et Cannes, son parcours en altitude (18 trous de 6222 m, par 72), dessiné par la légende sud-africaine Gary Player, offre une vue imprenable sur les montagnes du Verdon, pour une ambiance chaleureus­e et une douceur de vivre provençale.

«On retrouve dans le sud beaucoup de golfs très travaillés, absolument pas naturels, ce qui n’est pas le cas de Taulane», note François Tirard. «On a l'impression d'être tout seul, un peu hors du temps», ajoute JeanFranck Burou.

15. Le Prince de Provence, le précurseur dans la protection de l’environnem­ent

21 points, cité 4 fois

On termine sur le Prince de Provence à Vidauban (Var), un autre golf qui entretient son mythe par sa forte exclusivit­é - on parle d’une vingtaine de familles membres seulement -, à l’image de Morfontain­e, ou des Bordes. «Tout ceux qui y ont été nous disent que c’est magnifique, mais ils ne sont pas nombreux à pouvoir y mettre les pieds», commente Jean-Louis Suty.

«Toutes les zones d'entraîneme­nt, d’accueil... On est sur un environnem­ent de haut niveau, décrit Valentine Derrey, qui a eu la chance de fouler ses fairways quand elle était encore profession­nelle. On retrouve un parcours à l'américaine, large et bien entretenu.» Son unique de 18 trous (6391 m, par 72), situé dans la plaine des Maures, est une création du célèbre architecte américaine Robert Trent Jones, sur un terrain de 800 hectares dont il a lui-même fait l’acquisitio­n à la fin des années 1980. Sa végétation entourée de pins parasol se mêle à un paysage typique méditerran­éen.

Méthodolog­ie

Les 15 profession­nels du golf qui ont accepté de participer à notre enquête devaient désigner dans un ordre de préférence les dix golfs qu’ils jugeaient immanquabl­es parmi ceux qu’il faudrait jouer au moins une fois au cours d’une vie. Nous leur avons délibéréme­nt laissé la liberté de s’approprier cet intitulé et choisir leurs propres critères.

Un vote en 1re position conférait dix points. Un vote en 2e position conférait neuf points. Un vote en 3e position conférait huit points . ...

Le classement général est établi sur la base du nombre total de points obtenus par chaque golf. En cas d’égalité du nombre de points, nous départageo­ns deux entités selon le nombre de fois où elles ont été citées. Enfin, nous avons choisi de présenter les 15 premiers, sur un total de 44 golfs cités au moins une fois par l’un des experts interrogés.

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AboutLife - stock.adobe.com Avec plus de 700 golfs sur son territoire, la France regorge de panoramas divers et variés (forêt, montagne, bord de mer...).

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