Ligue 1 : Brest écrase Strasbourg et reste sur son nuage
Le Stade Brestois est allé s'imposer à la Meinau 3-0 contre Strasbourg samedi soir, à l'occasion de la 23ème journée de Ligue 1.
Brest n’est pas près de redescendre de son petit nuage, tout va bien pour Éric Roy et ses hommes, qui sont allés écraser le Racing en Alsace 3 buts à 0 grâce à un Mahdi Camara en état de grâce, auteur d’un triplé (33e, 40e, 59e). Avec ce nouveau succès, les Bretons prennent leurs aises à la deuxième place de Ligue 1, avec une avance provisoire de 4 points sur Nice (43 pts). Pour le RCSA c’est une autre histoire, les hommes de
Vieira se rendent vulnérables et restent onzièmes à 3 points de la zone rouge.
De l’autre côté de la France, le SB29 s’est déplacé avec l’envie de rajouter 1 match à son compteur d’invincibilité en championnat, désormais porté à 12 unités. Face à eux, Strasbourg est engagé dans une tout autre dynamique, avec une série de 3 défaite de suite, et ça s’est vu.
Le Camara Show
Après une entame timide des deux côtés, le dauphin du PSG a lancé son match, impulsé par le premier but de Mahdi Camara (33e), suite à une frappe contrée de Martin Satriano, puis reprise par le milieu français.
Quelques minutes plus tard, il s’est offert un doublé. Le numéro 45 a récidivé à la conclusion d’une action d’école partie d’une touche, et menée par Lala et Satriano (40e). La machine rouge est lancée et leurs opposants en bleus sont dépassés, Monsieur Brisard a mis fin à cette première période sur le score de 2 à 0.
Au retour des vestiaires, Vieira a réclamé une révolte à ses joueurs, sans réponse. Le score n’a pas bougé en leur sens, pire encore il a évolué. Déjà avant la pause, Camara a cherché à inscrire un troisième, et a poursuivi sa quête lors du second acte. Une nouvelle tentative plus tard, Lees-Melou a provoqué une main discutable de Guilbert, donnant la possibilité au héros de la soirée de réaliser le coup du chapeau. Camara s’est emparé du ballon et c’est chose faite juste avant l’heure de jeu (58e). Eric Roy a profité de l’avantage confortable pour faire ses rotations, en attendant toujours la révolte strasbourgeoise qui n’est jamais arrivée.