La République de Seine-et-Marne (Édition C)
Margaux Bréjo : « La flamme, c’est le feu de chaque sportif »
C’est une nouvelle qui a enchanté Margaux Bréjo. La golfeuse de Seine-et-Marne portera la flamme olympique des prochains JO.
Elle-même a encore du mal à réaliser. La jeune golfeuse, qui n’a pas encore 18 ans, et déjà médaillée d’un titre mondial dans la catégorie jeune au championnat du monde pour joueurs sourds, va prochainement être porteuse de la flamme olympique. Un honneur et une belle surprise.
Être le relai d’un symbole
« On ne s’y attend pas forcément. Il y a 8 000 personnes sélectionnées et je ne m’attendais pas en faire partie », décrit la jeune femme. Interrogée peu de temps après la révélation des sportifs du département qui seront porteurs de la flamme, elle ne réalise toujours pas.
« C’est un évènement que l’on ne vit qu’une fois. C’est une expérience juste folle », confie-t-elle. Pour autant, l’excitation n’est pas le synonyme de pression. « Ce n’est pas du stress, mais plutôt de l’admiration de pouvoir porter cette flamme », atteste Margaux Bréjo.
Au-delà d’un simple objet, la golfeuse voit ce flambeau comme un symbole fort : « La flamme, c’est le feu de chaque sportif. C’est l’animation que l’on a lors d’une compétition. C’est la pression qui gronde dans notre ventre. C’est le feu qui nous permet de décrocher aussi des médailles. »
Si les relayeurs sont pour elle « une belle communauté », où elle a pu retrouver des sportifs qu’elle connaissait déjà, pour la joueuse atteinte de surdité, « c’est aussi un signal d’inclusion ».
En tout cas ce qui est sûr, c’est que cette nouvelle est une grande fierté pour elle, mais aussi ses proches : « C’était une fierté pour eux de voir qu’un membre de la famille va tenir la flamme. »