Chute à scooter : un blessé
Vendredi 3 mai, une personne circulant à scooter a fait une chute au niveau du lieu-dit La Locherie, à Aillières-Beauvoir.
Alertés peu après 16 h, cinq pompiers d’Ancinnes ont pris en charge le cyclomotoriste. Blessé il a été transporté à l’hôpital d’Alençon.
Le tribunal administratif de Caen a donné raison à trois propriétaires de deux plans d’eau de Saint-Martin-l’Aiguillon, près de Carrouges, qui avaient été sommés en février 2022 par la préfecture de l’Orne de « régulariser » la situation administrative de leurs deux plans d’eau.
En travers du ruisseau
Les deux premiers avaient précisément été mis en demeure, le 9 février 2022, de mettre un terme à la « dérivation » d’un « ruisseau » naturel, qui parcourt le terrain sur lequel est implantée une « mare » de 1 000 m².
La troisième, quant à elle, avait été épinglée pour l’étang de 4 500 m² qui se trouve dans un village voisin.
Le 19 mars 2019, trois agents du service eau et biodiversité de la Direction départementale des territoires (DDT) de l’Orne avaient constaté, dans un « avis technique », l’existence de deux « mares positionnées en travers du lit du ruisseau ». Or, elles n’avaient pas fait l’objet d’une autorisation administrative.
Dans la foulée, un « de manquement » avait été dressé et, le 9 février 2022, le préfet de l’Orne avait finalement sommé les propriétaires de régulariser ces plans d’eau, quitte à les « supprimer » par un «retrait total de la digue ».
Protection de l’environnement
Les intéressés, défendus par le même avocat, avaient alors saisi le tribunal administratif de
Caen pour faire annuler cette décision.
Selon Me Serge Desdoits, l’existence de l’étang « est antérieure aux années 1970 »,
existe au moins depuis septembre 1981 ». ne fait barrage au ruisseau voisin »,
« participent à la protection de l’environnement et de la biodiversité »
«permettent de retenir les ruissèlements, d’éviter l’érosion des sols et le risque d’inondations ».
Pas de prise d’eau totale
Dans deux jugements, en date du 4 mars 2024, qui viennent d’être rendus publics, le tribunal administratif de Caen a donné raison aux