« Je me comporte comme si j’étais là depuis longtemps»
Vincent Krémer-Génin est principal par intérim au collège Saint-Exupéry. Un poste qui nécessite mobilité et intégration express pour l’établissement «continue d’avancer».
Lorsqu’il sera nommé chef d’établissement, Vincent Krémer-Génin pourra déjà compter sur plusieurs expériences.
La dernière en date ? Le remplacement de Richard Grossin, principal du collège Saint-Exupéry. Depuis lundi 29 janvier, le natif de Clamart, dans les Hauts-de-Seine, a pris les rênes de l’établissement alençonnais.
Marque de confiance
« Tout s’est fait rapidement. J’ai reçu la proposition mardi 23 janvier, j’ai donné ma réponse le lendemain, je suis venu une première fois le 26 et j’étais en poste le lundi suivant», explique Vincent Krémer-Génin. « C’est une promotion et une belle marque de confiance », estime-t-il.
L’homme de 42 ans n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà occupé ces fonctions au sein du collège Jacques-Brel de La Ferté-Macé, auquel il est officiellement rattaché depuis septembre 2022 en tant que principal adjoint, sur plusieurs mois.
Cette mobilité n’est pas étrangère au Normand d’adoption, car il a également opéré comme principal adjoint au collège Racine en 2018, et comme directeur d’école pendant 15 ans dans le secteur de Flers. «La mobilité, c’est un facteur qu’il faut prendre en compte, mais on sait que ces mutations peuvent arriver dans notre secteur. »
Père de deux enfants, Vincent Krémer-Génin prend la route tous les jours depuis Saint-Patrice-du-Désert, sauf le mercredi, où le principal travaille depuis chez lui.
Répartir les tâches
Après deux mois à «SaintEx », le quadragénaire ne regrette pas son choix. « C’est une belle expérience. Les équipes sont pleines de projets et le cadre de travail est vraiment agréable avec une notion d’inclusion très présente puisque l’établissement compte une section Ulis (scolarisation d’élèves en situation de handicap), UPE2A (élèves allophones) et travaille avec des enfants en Institut médico-éducatif (IME). »
Pour porter ses missions, le principal de l’établissement s’est vite intégré. Objectif : préparer au mieux le terrain pour le retour de Richard Grossin. En attendant, « je me comporte comme si j’étais là depuis longtemps, car le collège doit continuer à avancer et je sais que le poste n’est pas à moi », affirme l’Ornais. « L’un des objectifs principaux était de remettre un cadre, notamment d’un point de vue disciplinaire. Avec mon arrivée, cela permet un fonctionnement plus classique avec une meilleure répartition des tâches entre moi et la principale adjointe. »