L'Orne Hebdo

Un « honneur » pour le postier Gilles Havard

- « Pour gagner, il faut avant tout participer », Pourquoi ne pas participer, s’était-il dit «J’ai expliqué que cet événement mondial m’avait toujours passionné, Entré comme guichetier il Un plaisir qui n’est toujours pas retombé. Pas besoin d’être un grand

Salarié du groupe La Poste, Gilles Havard a été sélectionn­é parmi 140 postiers en France pour porter la flamme olympique.

« Je suis très chanceux », résume le délégué territoria­l à Alençon.

Il n’en revient toujours pas. Gilles Havard, délégué territoria­l du groupe La Poste, à Alençon, avait fait un rapide calcul : il avait 1,09 % de chance d’être sélectionn­é. sourit le quinquagén­aire.

140 postiers sélectionn­és

Gilles Havard portera la flamme olympique. Une nouvelle apprise le 15 janvier, par mail. «Le groupe La Poste étant partenaire et supporter des Jeux Olympiques de Paris, il pouvait désigner 140 collaborat­eurs pour devenir relayeurs. »

Un appel à candidatur­es a été lancé l’été dernier. « Au total, 12 800 dossiers, de toute la France, ont été reçus. Dont la mienne.» tout simplement...

Dans le formulaire à remplir en ligne, il fallait motiver sa demande. que porter la flamme ne se vivait qu’une fois dans une vie et, enfin, que ce serait un moment fort de ma longue carrière à La Poste. » y a 41 ans, Gilles Havard a diversifié son parcours après être retourné sur les bancs de l’école pour passer des concours en interne. Inspecteur, puis chargé de la distributi­on du courrier, de la qualité de l’innovation, il est resté dix ans à la direction de la communicat­ion dans l’Orne. Avant de devenir, depuis 2008, délégué territoria­l.

La retraite n’est pas encore pour demain, mais elle se profile. Une dernière ligne droite avant de franchir la ligne d’arrivée et se tourner vers d’autres horizons... Gilles Havard a donc tenté sa chance pour fêter une carrière bien remplie et participer à une manifestat­ion qui le fascine depuis des décennies.

Chaque relayeur parcourt 200 m

« Quand le mail est tombé, j’ai dit : yes ! Ce fut un gros moment de plaisir. »

« Autour de moi, mes proches, mes connaissan­ces sont ravis. On sent que c’est fédérateur, rassembleu­r. Tout le monde partage les valeurs des JO. » «on doit parcourir 200 m, en marchant ou en courant, comme on veut. Cela durera peut-être cinq minutes, pas plus. Il faudra bien en profiter. »

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