L'Orne Hebdo

Une chaine YouTube pour montrer les coulisses

- « Addicte au sport », «Je faisais ma sortie quotidienn­e d’une vingtaine se rappelle la jeune femme. Sous les conseils de son entourage, Gwenaëlle Legendre augmente la cadence :

Depuis le début d’année, Gwenaelle Legendre a créé sa propre chaine YouTube, intitulée « cycliste actuelle ». La sportive y partage son quotidien avec ses résultats, des images de ses courses et les coulisses des compétitio­ns : «Cela permet à tout le monde de se reconnaitr­e en tant que cycliste. »

L’Ornaise utilise deux caméras : une sur le guidon qui filme à 360 degrés et une deuxième située à l’arrière montrant ses poursuivan­ts. Grâce à ces vidéos, la famille de Gwenaëlle Legendre a l’occasion de suivre l’actualité de la cycliste. «Ma famille montre plus d’intérêt qu’avant depuis les vidéos. Et je les comprends, car ce n’est pas toujours génial de venir sur une compétitio­n, pour essayer de me voir et finalement me louper et d’attendre de nouveau 15 minutes. »

Si elle pratiquait, plus petite, les mêmes sports que son grand frère, c’est au tour de la trentenair­e de servir de modèle. « Ma petite soeur et ma belle-soeur ont décidé depuis peu de se mettre au vélo de route. » sourit l’Ornaise.

Un Covid précurseur

Gwenaëlle Legendre a donc axé son écrit sur son parcours de cycliste commencé lors du Covid.

l’haltérophi­le doit trouver une autre occupation en attendant la réouvertur­e des salles de musculatio­n.

L’Ornaise s’essaye au vélo et ne tarde pas à taper dans l’oeil : de kilomètres et un jour je me suis fait rattraper par un groupe de cyclistes que je connaissai­s. Ils m’ont dit qu’il y avait un potentiel à exploiter vu mon allure et le vélo que j’avais »,

« J’ai véritablem­ent commencé le vélo de route en 2021. Ensuite, on m’a dit que j’avais le potentiel pour faire des compétitio­ns départemen­tales, régionales puis nationales. »

Trois ans après ses premiers coups de pédale, la cycliste s’attaque à sa première année au niveau national.

Une ascension fulgurante à laquelle l’intéressée a du mal à y croire : « Si quelqu’un m’avait dit il y a deux-trois ans que j’avais le potentiel pour être profession­nelle, je lui aurai ri au nez. »

12 heures de sport par semaine

Et pourtant, en parallèle de

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