Nice pour foodies
Longtemps endormie sur ses lauriers, ses vues mer et ses restaurants de plage, la ville n’attirait guère les gastronomes. Malgré la belle adresse deux étoiles des frères Tourteaux
(Flaveur, rue Gubernatis) ou celle de Dominique Le Stanc, La Merenda, iconique cantine nissarde de poche, Nice ne comptait pas parmi les destinations gourmandes. « C’est d’ailleurs pour secouer un peu la scène culinaire de la ville qu’on avait choisi d’appeler notre table : Les Agitateurs », raconte Samuel Victori et Juliette Busetto, qui ont décroché un macaron Michelin en 2021. Chez Pirouette, leur toute nouvelle adresse plus accessible (34, rue Bonaparte), on se régale d’agneau confit dans un taco végétal.
Dans la foulée du succès des bars à vins, comme Pure & V ou La Part
des Anges, on assiste aussi à l’éclosion de bars et bistrots savoureux, comme
Les OEillets (26, rue CatherineSegurane), qui retiennent l’attention des amateurs de passage.
Preuve que la cité attire désormais les foodies, Alexis Luong, champion de France de sushis, y a ouvert son comptoir : Onaka (12, passage Masséna). Et l’Argentine Florencia Montes et son acolyte italien Lorenzo Ragni ont choisi Nice pour leur première installation, Onice, juste au-dessus du port Lympia. Quant au triple étoilé Mauro Colagreco, chef du Mirazur, à Menton, il vient d’inaugurer au coeur du marché Saleya sa boulangerie artisanale, Mitron Bakery.
Et ce n’est pas fini… Pour signer la carte de son restaurant Le Victoria, qui ouvrira ses portes cet été non loin du théâtre de verdure, le futur hôtel 5-étoiles Maison Albar a fait appel à Glenn Viel, autre chef triplement étoilé de la région. On ne va plus savoir où donner de la fourchette !