L'Éclaireur (Vimeu Trois villes soeurs Vallee de la Bresle)
Luka Celik présente son premier court-métrage au cinéma de DSN
C’est un petit film pour le Dieppois mais un grand pas pour Luka Celik. Le 10 janvier prochain, le jeune homme de 23 ans présentera son premier court-métrage, Yuki, juste avant la projection du film Vincent doit mourir au cinéma de Dieppe Scène nationale (DSN). « Le public voulant voir le film verra mon courtmétrage et inversement, ceux qui voulaient voir mon court-métrage pourront voir le film », sourit le réalisateur.
Yuki, c’est l’histoire d’un boxeur qui a subi un traumatisme et qui doit gérer des fréquentations qui ne sont pas forcément les bonnes. Un pitch qui a convaincu Grégory Le Perff, responsable du cinéma de DSN.
La Biomarine et le club de boxe
« C’est très flatteur de savoir que mon court-métrage a plu et a convaincu d’autres gens. Je suis vraiment très content », ajoute Luka Celik. Pour le jeune homme, c’est un moyen de rentrer dans le monde du cinéma. Ses talents de réalisateurs, les Dieppois ont notamment pu les décou- vrir grâce au rappeur Lil Seydou dont il a réalisé le premier clip au début de l’année.
« J’ai toujours eu la volonté d’écrire et de montrer ce que je savais faire », poursuit le jeune réalisateur au moment d’aborder les motivations qui l’ont poussé à tourner Yuki. «Pour moi, ceux qui réussissent, ce sont ceux qui osent mettre en place ce qu’ils ima- ginent, alors j’ai décidé de me lancer. » Pour le tournage, il a reçu le soutien de la Ville de Dieppe qui lui a permis d’utiliser des sites comme la Biomarine. « J’ai commencé à tourner il y a un an, c’était long d’attendre l’ensemble des autorisations. » Il s’est aussi servi de la salle du Ring olympique dieppois comme studio. Luka Celik espère maintenant que Yuki ne sera que le début de son aventure. Il prévoit notamment de relancer une chaîne YouTube pour continuer de démontrer son talent après le 10 janvier.
➜ Le Francis Weill Trio sera présent au Centre des Fontaines, rue des Fontaines, à Eu, le vendredi 12 janvier pour un concert de reprises et de compositions, « à la lumière de Brassens ». Dérision, humour, causticité, profondeur, poésie, servis par une richesse musicale d’une grande variété, nous emmènent aux « quatre coins de la planète », tout en stigmatisant, sans complaisance mais sans méchanceté, les absurdités de notre société. Hommages subtils à quelques grands noms de la chanson française comme Georges Brassens et clins d’oeil éclectiques au jazz et à la java mais aussi aux rythmes et musiques d’ailleurs.