La flamme a fait son retour à Cergy
Mardi 27 aout, de nombreux habitants sont venus assister au relais de la flamme à Cergy à la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques.
La flamme paralympique a brûlé à Cergy le 27 août, pour son ultime passage dans le Val-d’Oise. Mais avant que la torche ne fasse son apparition, un village sportif animait déjà les foules depuis 12h, au pied des Douze Colonnes. Les familles sont venues en nombre pour profiter des différentes activités sportives et ludiques : volley-ball, tir à l’arc, foot et bien d’autres. Yacine et sa fille Aline se sont essayés à ces jeux sportifs avant
d’assister au relais. « On n’avait pas eu la chance de voir la flamme olympique, mais cette fois, je suis en télétravail, alors on est très heureux de pouvoir assister au passage de la torche paralympique. »
À 14h, la flamme a commencé son cheminement de l’esplanade de Paris à la Tour du Belvédère, deux fois, traversant le Verger des impressionnistes. Dix relayeurs se sont élancés le long de l’Axe majeur pour porter
la torche. Parmi eux, Mathieu est venu depuis la Normandie. « Je suis ici grâce à mon employeur Loxam, société partenaire des Jo. Et aussi en raison de mes années de bénévolat en club de handball », expliquait le porteur venu avec sa femme et ses deux filles pour partager ce moment. « Participer à ce relais, c’est fantastique. C’est super cool de voir qu’il y a autant de jeunes présents, et en plus,
on a eu du soleil ! » Porter la flamme paralympique a du sens pour ce père de famille, qui envisage la création d’une section de sport adapté dans son club de handball.
« C’est un symbole fort »
Une émotion partagée par Justine Pascal, autre relayeuse présente à l’esplanade de Paris.
« C’est incroyable toute cette effervescence! », confiait
cette dernière. « Je travaille dans une entreprise qui s’est engagée dans la sensibilisation au handicap, et qui m’a donné l’opportunité d’être relayeuse. C’est un symbole fort et une fierté de porter cette flamme. »
Le discours du maire de Cergy Jean-Paul Jeandon a clôturé cette séquence, avant une intervention de Diane de Navacelle
de Coubertin. « J’ai à la fois un devoir de mémoire et de
continuité », a déclaré la descendante du créateur des Jeux olympiques modernes. Un spectacle de danse inclusive a ensuite été présenté par la compagnie Dk-Bel, dont une partie des interprètes est en situation de handicap. La journée s’est achevée sur un concert de l’orchestre symphonique Divertimento sur l’esplanade de Paris.