« Je ne pouvais voir mourir cette association »
Quelle est la raison qui vous a poussée à vous porter candidate à la présidence d’Aquarel ?
Ancienne directrice d’un centre socioculturel dans le Vald’Oise, je fais partie du conseil d’administration de la fédération des centres sociaux. Lors de ma retraite, en 2019, j’ai fréquenté le centre des Louvrais et intégré le conseil d’administration d’Aquarel. Je n’ai pas supporté d’apprendre que cette association risquait d’être liquidée et l’avenir des centres socioculturels des Louvrais et de Marcouville menacé. La vie de ces quartiers était visée. J’ai donc lancé un mouvement de sauvetage et j’ai été suivie. Des salariés, des membres du CA et des adhérents ont rejoint l’action.
Comment s’est déroulée votre élection ?
Lors de l’assemblée générale, nous avons proposé de relancer l’association, en proposant un nouveau conseil d’administration, qui a aussitôt été élu. Nous avons fait le choix de ne pas reconduire le poste de directeur général. Désormais, les directeurs des deux centres gèrent en autonomie, accompagnés d’un conseil d’administration, constitué d’autant de membres des Louvrais que de Marcouville.
Il a été évoqué une ingérence de la Ville dans les affaires de l’association. Qu’en est-il à ce sujet ?
Aucun risque possible. L’association ne connaît qu’une seule politique, la sienne. Certes, deux membres de la municipalité sont membres du conseil d’administration. Ce qui est normal, la Ville est le premier financeur de l’association et notre hébergeur. Mais ces élus municipaux n’ont pas le droit de vote au sein du bureau.
Quelles sont les mesures que vous comptez prendre pour relancer l’association Aquarel ?
Recruter un référent famille à Marcouville et maintenir un effectif convenable pour les deux centres socioculturels qui disposent d’un accueil collectif de mineurs (centre de loisirs). Bien évidemment, rééquilibrer les finances, pour réduire le déficit actuel. Adapter les budgets en fonction des activités. Partir à la recherche de nouvelles subventions possibles. Il faut renouveler le réseau informatique. Le système n’est plus à jour.
Une attention particulière serait portée sur le centre socioculturel de Marcouville. Pourquoi ?
Une municipalisation de ce centre avait été envisagée. Nous nous y opposons. Il fait partie de l’âme de l’association. Nous sommes inquiets, car il va fermer le temps de l’opération de rénovation urbaine. Nous ne savons pas où il déménagera. Il a perdu des adhérents, mais nous pressentons que l’effectif va remonter cette année. Un nouveau directeur est nommé. Une nouvelle dynamique s’engage.
■ Le nouveau bureau d’Aquarel. Véronique Leparmentier, présidente. Hélène Hayet, secrétaire. Latifa Touati, secrétaire adjointe. Anthony Chezau, trésorier. Sophie Da Ressurreicao, trésorière adjointe.
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