Champion d’Europe !
Vainqueur chez les cadets (U18) de -56 kg, Yann Tréhiou-Floquet est le 4e membre de sa famille à décrocher un titre continental en ju-jitsu. Mais le premier en combat.
À Bucarest (Roumanie), Yann Trehiou Floquet est devenu champion d’Europe de jujitsu en fighting system, chez les cadets (U18) -56 kg. Dans la famille Tréhiou-Floquet, il est le 4e auréolé d’un titre continental mais le premier en combat.
Atout polyvalence
« Ma mère Patricia, mon père Pascal (en seniors en 2003) et ma soeur Océane (en cadettes en 2021) avaient été sacrés en duo system mixte. Cette discipline se pratique en couple : les mouvements se font avec un partenaire et non face à un adversaire. La force des attaques et leur réalité sont prises en compte par les juges pour départager les duos », rappelle le sociétaire du Judo jujitsu club de Cormeilles-en-Parisis qui, lui, a décroché la médaille d’or en combat.
« Ma spécialité comporte trois phases non dissociées : les atemis (coups de pieds et de poings), les projections et le sol », précise-t-il. « C’est un mélange de karaté, de lutte, de judo et de grappling. Un combat dure trois minutes et nécessite une grande polyvalence. Pour mettre fin à un combat, il faut en effet réaliser un ippon dans les trois domaines », souligne Yann qui avait récemment été champion de France et 3e de la Coupe d’Europe à Beveren (Belgique), dans sa catégorie. Pour devenir champion d’Europe, il a éliminé l’Espagnol Christian Manea Enache, un petit gabarit, vif et très bon au sol (14 à 8) avant de dominer le Grec Christos Giovannopoulos (par full ippon), de surprendre le Roumain Attila Danalizi, tombeur du champion d’Europe Van Puyvelde (14-10) et de remporter la finale face à Christian Stan en seulement 27 secondes sous les yeux de Régine Roucou, Sévérine Coudert et de sa maman Patricia, respectivement présidente, viceprésidente et coach de son club.
Bronze en duo
Il a ensuite décroché la médaille de bronze en duo system masculin avec Quentin Goyat. Le duo a été battu en demi-finale par la paire grecque Balaskas-Gidas, en raison d’une erreur dans la série avec matraque. « Yann a prouvé une nouvelle fois qu’il était efficace en atémis et qu’il avait un gros mental. L’an dernier, il avait fini 5e aux Mondiaux cadets au Kazakhstan malgré un 4e métatarse cassé dès le 2e tour », confie sa maman et coache, Patricia Floquet. L’élève de 1re du lycée Jeanne-d’Arc de Franconville visera le titre mondial en octobre en Crète pour sa dernière compétition chez les moins de 18 ans.