Fabreak ton slam fait étape aux Louvrais
Depuis 7 ans, l’association Avelec (association qui oeuvre pour le développement de l’usage du vélo électrique dans le Vexin et l’agglomération de Cergy-Pontoise) organise des randonnées dans le Vexin. Les randonnées sont ouvertes à tous les adhérents ou non, en VAE (vélo à assistance électrique). Ambiance conviviale, bienveillante et sans esprit de compétition.
L’agenda
Dimanche 21 avril : autour de l’Hautil : 44 km, départ de Longuesse. Inscription Muriel : 06 74 89 71 83 mail : muriel. avarbury@gmail.com
Dimanche 5 mai : forêt de Saint-Germain-en-Laye : 45 km, départ Pont de Neuvillesur-Oise. Inscription Sylvie : 06 76 84 05 20 mail : sylvie.foliguet@gmail.com
Dimanche 19 mai : À la hauteur dans le Vexin : 58 km, départ de Lierville. Inscription : Arlette : 06 77 77 82 52 mail : ansart.oise@orange.fr
Dimanche 2 juin : grande journée vélos dans le Vexin, de 10h à 17h : chez Halt’à US, à la gare d’Us. Ouvert à tous les vélos électriques ou non. Randonnées accompagnées ou libres de 10 à 30 km. Découvertes, animations, initiations. Restauration sur place avec produits locaux. Exposition et vente de vélo à assistance électrique. Révision de vélo sur place sans rdv par un mécanicien spécialiste partenaire location de Vae. Réservation préalable sur : www.velofilduvexin.com
Dimanche 16 juin : Nord Vexin et Sud de l’Oise : 54 km, départ de Génicourt. Inscription Jean : 06 87 29 38 84 mail : werajean@gmail.com
Dimanche 30 juin : les Routes de la Liberté (juin 44) Vexin 44. Départ de La RocheGuyon. La randonnée est organisée avec le concours d’un guide officiel du Vexin qui partagera ses connaissances au fil des lieux de mémoire de la libération du Vexin. Inscription Nelly : 06 25 68 91 07 mail : nelly.casez@sfr.fr
Une inscription est conseillée auprès du contact indiqué pour chaque balade. Le lieu précis de rendez-vous sera communiqué à l’inscription. Inscription préalable obligatoire par téléphone ou par mail - places limitées.
Participation : adhérent 5 € ; non-adhérent 10 €. Adhésion annuelle Avelec 20 €.
Essai et prêt d’un VAE possible. Assurance individuelle obligatoire.
Dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques, Fabreak ton slam, manifestation nationale mise en place par la protection judiciaire de la jeunesse (Pjj), a fait étape à Pontoise, mardi 9 avril. L’événement autour du slam et du breakdance rassemble des jeunes confrontés à la justice en voie de réinsertion.
« On ne veut pas savoir pourquoi ils sont là », prévient Karim, professeur de breakdance, animateur de l’atelier au gymnase Nelson-Mandela. Face à lui, une dizaine de jeunes sous main de justice et leurs éducateurs se lancent sur la piste de danse du complexe sportif. « Notre travail, c’est de leur donner envie de découvrir un autre univers, qui leur permettra de s’ouvrir au monde extérieur », ajoute Tonton Renard, danseur professionnel. « C’est un moyen de leur faire retrouver la confiance en soi. Accepter l’échec et travailler pour l’acquérir », complète-t-il.
Cette méthode d’approche correspond au but recherché par l’événement Fabreak ton slam. « On profite du rendez-vous des Jo pour véhiculer des valeurs sociales à travers le sport et la culture », précise Remi Titonel, chef de bureau à la direction de la protection de la jeunesse.
Transmettre les clefs de la vie en société, auprès de jeunes en perdition. « Le point de départ, c’est le travail. À travers un exercice de breakdance, on passe le message que dans tout ce qu’ils entreprendront, le passage obligé c’est le travail. Sans persévérance on n’obtient rien », soutient Karim.
L’étape pontoisienne s’articulait ainsi autour de trois séquences d’ateliers. L’écriture par le slam, l’expression picturale avec le street art et développement physique avec le breakdance.
La journée organisée par la Pjj proposait aussi une séquence street art avec le renommé Thoma Vuille, connu sous le nom d’artiste M.CHAT, auteur du chat jaune, visible sur de nombreux murs du paysage urbain, de Paris, de province et d’Europe.
Ce peintre s’inscrit dans le mouvement de l’art urbain. « Ma démarche est de donner goût à l’expression artistique », explique Thoma Vuille. L’atelier se tient dans un local de quartier, d’un immeuble de la place Joseph-de-Guigne.
« C’est l’occasion de découvrir un autre univers et d’échapper à la routine quotidienne », confie une jeune suivie par la Pjj.
Challenge Michelet
« Le quotidien d’un jeune suivi par la Pjj, c’est la recherche d’emploi et de stage de formation. Des démarches qui doivent les conduire sur la voie de la réinsertion », explique Foudil Bellabas, conseiller technique auprès de la Pjj 95.
L’après-midi aux Louvrais se terminait par un atelier slam conduit par Mélissa Plaza, ex-internationale de football, reconvertie dans le slam, sous le nom d’artiste La Taxe Écarlate. Un quatrain, un acrostiche, un mot, un verbe. Sa méthode d’approche du vocabulaire matche à chaque coup. « Il s’agit d’un public souvent fâché avec le français, alors je les raccroche au sujet par une série d’exercices qui permet de les entraîner dans les rimes et la réalisation de leur premier slam », explique l’auteure-compositrice, qui a suivi toutes les étapes de Fabreak ton slam et qui oeuvre avec la Pjj depuis 2017.
De cette expérience, la professionnelle en rédigera un slam, qui sera le résumé de chacune des étapes de Fabreak ton slam. Il sera chorégraphié en breakdance et présenté au final du 50e Challenge Michelet, manifestation sportive nationale de la protection judiciaire de la jeunesse.
❝ Il s’agit d’un public souvent fâché avec le français