TIR À L’ARC Balanant, haut panache
Le 25 février dernier, la liesse a envahi le vestiaire du stade Nelson-Mandela. À l’occasion de la 16e journée du Championnat de France U17 masculin, l’équipe de l’AASS Sarcelles a en effet battu Valenciennes, le leader jusque-là invaincu. Au terme d’un match maîtrisé et d’une forte domination en première période récompensée par un but de Yann Nyobe Moudio à la 32e minute, elle s’est imposée 1-0. « Au match aller, notre adversaire l’avait emporté 2-1 et cette défaite avait été très frustrante car nous avions mené puis joué à 11 contre 10 durant le dernier quart d’heure sans parvenir à égaliser », resitue le président du club, Boubacar Coulibaly.
Tombeur du leader
« Depuis, nous avons compilé 7 victoires, 1 nul et seulement 2 défaites, emmagasiné de la confiance et grimpé à la 4e place. À l’exception de la blessure de Charles-André Tré à la 77e minute, nous avons réussi ici le match quasi parfait », souligne-t-il. L’AASS Sarcelles Football, qui compte désormais 1 450 licenciés et 50 équipes en compétition, poursuit sa magnifique saison. Trois de nos équipes – celles des seniors féminines et U18 masculins (en demi-finale) et U18 féminines (en quart de finale) – sont encore en lice en Coupe de Paris. En tête du Championnat de Régionale 1, l’équipe senior féminine vise même la montée en 3e division nationale. Elle a deux points d’avance à 6 journées de la fin.
« Je n’étais pas le favori mais je m’en suis bien sorti ». À Grenoble, Antoine Balanant a défendu avec brio son titre de champion de France U21 en tir en salle à 18 m en arc classique. Comme l’an dernier, le sociétaire de l’AAS Arc Club de Sarcelles s’est hissé jusqu’en finale, y retrouvant de nouveau Iewan Verzier-Rousson.
DN1 et TNJ
Même si cette fois, le protégé de Jérôme Berthelot s’est incliné (3-7), il ne retient que du positif de cette compétition. « Cette saison hivernale a été compliquée. J’ai connu beaucoup de changements techniques en voulant passer d’un tir en force à un tir relâché pour, à terme, gagner en régularité et en haute performance. Je n’étais que 6e inscrit et 5e à la sortie des qualifications. Mais dans les duels, j’ai retrouvé de l’efficacité pour battre Alexandre Petroff (6-4), Olrik Combier (6-0), Hugues Brabant (6-2) et Flavien BonnetOgnier
(7-3)».
Sa performance lui redonne beaucoup d’envie pour la suite de la saison, qui s’annonce passionnante. « Le 15 avril à Riom, l’équipe de Sarcelles va participer à la première manche de son histoire en Division Nationale 1 d’Arc classique. Avec Nazim Nacer, Alexandre Junker, Sony Pollet, Antoine Ramblière, Corentin Fallevoz, Mickaël Quiroga et Simon Ara, nous avons à coeur de bien faire », explique l’archer. « Puis, du 26 au 28 avril, notre club organisera son premier Tournoi National Jeune (TNJ) depuis cinq ans. J’y vise une médaille », confie Antoine, qui a décroché 4 podiums sur les 6 derniers TNJ.
Exploits en 2022
Le spécialiste de l’arc classique espère aussi retrouver le chemin de l’équipe de France. En 2022 à Yankton (États-Unis), ses débuts avaient été éclatants avec un titre en duo mixte et une médaille de bronze individuelle aux Championnats
du monde juniors de tir campagne, suite à la réalisation des minima nationaux (335/432 points). La même saison, il avait terminé vice-champion de France élite (en tir extérieur à 70 m)… à 18 ans ! « J’étais sorti 37e des qualifications. Mais dans les duels, j’avais battu Nicolas Bernardi (qualifié aux JO de Paris 2024) puis Pierre Plihon (sélectionné aux deux derniers JO) et Lucas Daniel (Olympien en 2016) à la flèche de barrage. J’avais eu l’honneur d’affronter en finale JeanCharles Valladont, vice-champion olympique en 2016 », se souvient l’archer qui débuta à Esbly (Seine-et-Marne) avant de faire le bonheur de Sarcelles.