Elite avenir, un réseau pour les femmes entrepreneures
Il n’a rien à voir avec la célèbre agence de mannequins. Elite Vexin est un réseau de femmes entrepreneures ou en reconversion, dans l’ouest du Vexin français et même dans le Vexin normand. « Car il y a un réel besoin dans ce secteur rural du département », exprime Valérie Toureille, présidente de l’association.
Une trentaine d’adhérentes compose le groupe qui s’active à étendre le réseau de professionnelles en tenant des assemblées mensuelles de partage et d’échanges et en proposant des ateliers autour du codéveloppement et sur les problèmes rencontrés par les adhérentes aux profils divers.
Des réunions avec la Cci (Chambre de commerce et d’industrie) et des expertscomptables sont aussi proposées pour les femmes qui ont besoin d’étendre leur activité. Elite Vexin a organisé un Salon du mieux-être qui avait aussi contribué à développer le réseau.
Elite Vexin a déjà tenu une soirée des entrepreneures (qu’elle souhaite mensuelle) et y a invité d’autres réseaux. « J’ai eu envie d’étendre le partage en commun », explique Valérie
Toureille. La principale attente des adhérentes est de « sortir de l’isolement professionnel ».
Un accompagnement par d’autres entrepreneures et professionnels de l’entrepreneuriat est aussi associé à la démarche. Elite Vexin travaille notamment avec la dynamique Élodie Legay, conceptrice de Créa’Ya, agenceconseil d’aide au développement de l’entrepreneuriat en milieu rural et utilise les locaux du Cowork Vexin, tenu par l’énergique Carine Bertolino, à Magny-en-Vexin.
Sur les réseaux sociaux
Valérie Toureille veut désormais ouvrir le réseau via les réseaux sociaux et un service en ligne sur Internet, sans pour autant supprimer l’échange physique. « Nous avons besoin de nous rencontrer », rassure la présidente d’Elite Vexin.
Une prochaine soirée des Entrepreneures, le 6 juin, sera consacrée à une séance cinéma, avec la projection du film le Bon sens, réalisé autour du quotidien d’une entrepreneure.
Le club d’entrepreneures se déplace aussi dans les tiers-lieux du territoire. Il était au gîte l’Escampette, à Aincourt, et sera, le 11 mars, chez Vél’ofil, à la gare d’Us.
❝ Sortir de l’isolement professionnel