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Il y aura des jours meilleurs pour l’ALM

La bande à Alexis Tanghe n’a certes pas décroché sa première victoire de la saison, vendredi soir à domicile, mais elle a laissé entrevoir de belles choses. Reste à mieux huiler les automatism­es pour concrétise­r l’envie affichée.

- • Florent Lemaire

matière d’un Paul Rigot revanchard permettait aux locaux de parfaiteme­nt entamer la partie. Insatiable, le Stephen Curry local enfilait les trois-points (trois en moins de cinq minutes, 5 au total pour 25 points, son record en carrière), permettant à l’ALM de compter jusqu’à huit points d’avance en première période. En face, la maladresse des Fosséens permettait à la recrue bahamienne Aaron Levarity de se régaler au rebond défensif (sept en dix minutes, 21 au total dont 16 défensifs, pour une évaluation maousse de 37 avec 17 points au compteur). Malgré cela, les deux équipes étaient au coude-à-coude en fin de première période (16-17).

Une égalisatio­n vaine

L’ALM allait connaître un premier trou d’air, dont allaient profiter des visiteurs beaucoup plus précis en attaque, et plus agressifs en défense, sans être beaucoup «sifflés» par le trio arbitral. Trop peu, en tout cas, au goût de Marc Namura, qui déplorera après-match n’avoir pas vu ses joueurs une seule fois sur la ligne des lancers francs en première mi-temps (ils n’auront eu que 9 tentatives en 40 minutes, contre 28 aux visiteurs…). À ce déficit, l’ALM devait ajouter l’apport fantomatiq­ue - numériquem­ent parlant - de son banc, 0 point à la mi-temps, seulement 8 en fin de match, contre 24 aux remplaçant­s adverses. À la mi-temps, sur deux derniers lancers francs du diable Turner, les locaux tiraient de l’arrière de neuf unités (31-40).

Mais dans une salle sonnant le creux (seulement 1300 spectateur­s), les Ébroïciens avaient décidé de s’accrocher. Turner, encore lui, avait beau porter l’avance fosséenne à 13 points, les coéquipier­s d’Alexis Tanghe revenaient avec de meilleures intentions en début de seconde mi-temps, sous l’impulsion notamment d’un Levarity au four et au moulin, de Radnic et Rigot. À dix minutes de la douche, les deux équipes étaient de nouveau au coude-à-coude (52-54). 2e journée - Vendredi 20 septembre : Poitiers - Évreux (20h).

Elles continuaie­nt de se rendre coup pour coup dans le dernier acte. Fos pliait mais ne rompait pas, même quand les Bleus d’un soir égalisaien­t sur un triple de Dimitri Radnic, à 3 minutes du buzzer (70-70). À peine le temps d’en profiter que les vieux démons de la saison passée ressurgiss­aient. L’ALM passait à côté du moneytime, encaissant un cinglant 5-15. À l’expérience sans doute, celle d’un groupe dont l’ossature est restée la même. Tout l’inverse d’une ALM qui se cherche encore mais qui, dans quelques semaines, pourrait sourire.

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