La sécurité française change de champions pour les JO
Le patron de la contre-ingérence de l’Union européenne, Lutz Güllner, quittera son poste d’ici à l’été.
Le dernier conseil des ministres de l’année, le
20 décembre 2023, avait officialisé le remplacement du patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Emié, par son homologue du renseignement intérieur (DGSI), l’énarque Nicolas Lerner, qui laisse sa place à Céline Berthon, numéro deux de la police nationale. Cette quadragénaire, décrite comme « loyale et compétente », est la première femme à se voir confier les rênes de la DGSI. « On attendait plutôt ces nominations pour l’automne mais le chef de l’État nous a pris de court, sourit une source haut placée. Il a voulu mettre en ordre de marche tout le dispositif sécuritaire à l’approche des jeux Olympiques. » Selon plusieurs sources, Emmanuel Macron devrait en revanche attendre le mois de septembre pour remplacer Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale (DGPN). Fabrice Gardon, actuel patron de la police judiciaire parisienne, fait partie des favoris pour lui succéder. Alors aux commandes de la police aux frontières, cet ancien conseiller Place Beauvau de Christophe
Castaner et Gérald Darmanin avait été propulsé en octobre 2023 à ce poste sensible qui chapeaute la célèbre « crim » ou les stups.
Dans la galaxie militaire, plusieurs mouvements pourraient aussi avoir lieu cet été. C’est par exemple le cas du chef d’état-major des armées (Cema), Thierry Burkhard, en poste depuis 2021. S’il n’est pas prolongé d’un an, le nom qui revient le plus pour lui succéder est celui de l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la marine de 2020 à 2023 et qui a été promu numéro deux de l’armée en septembre 2023. Autre fonction sensible qui pourrait changer de titulaire cet été : le commandement des opérations spéciales (COS). •