Basket boat
Devenu un entrepreneur aguerri, le champion de la NBA à la retraite veut parcourir le monde à bord de son Explorer de 35 mètres qu’il a pensé dans ses moindres détails et dont il a suivi attentivement la construction en Turquie. Visite guidée !
Quadruple vainqueur du Championnat NBA avec les Spurs de San Antonio et champion d’Europe en 2013 avec l’équipe de France, Tony Parker reste indéniablement le basketteur le plus capé de l’Hexagone. Depuis sa retraite sportive en 2019 après 18 saisons passées sur les parquets de la NBA, l’homme n’en est pas pour autant devenu un oisif vivant de ses rentes. Bien au contraire, à la tête de son groupe Infinity Nine (le neuf en référence à son légendaire numéro de maillot, retiré à jamais depuis sa retraite chez les Spurs comme en équipe de France), c’est un touche-à-tout qui multiplie les activités avec un grand succès et dans tous les secteurs : le sport bien sûr, mais aussi le vin, les chevaux, l’immobilier, le cinéma, la restauration ou encore les académies éducatives et sportives, sans oublier récemment sa participation à l’émission Qui veut être mon Associé ? sur M6 dont il a intégré le jury.
Né en Belgique d’un père américain et d’une mère hollandaise, il grandit en France dont il prend la nationalité à l’âge de quinze ans : « Je suis la parfaite définition du fait qu’on peut être français en venant de n’importe où.
Être français, c’est dans ton coeur : tu sais d’où tu viens, où tu as grandi. C’est pour ça que pour moi ça a toujours été important de jouer en équipe de France, parce que je suis très fier d’être français. » De sa jeunesse normande, notamment à Fécamp où il intègre son premier club de basket, il a aussi gardé le goût de la mer qu’il apprivoise à bord d’un Optimist. La suite on la connaît. Après une première saison professionnelle au PSG Racing, il s’envole pour le Texas en 2001 où il va devenir une star mondiale du basket chez les Spurs. Grâce aux moyens que vont lui apporter les salaires mirobolants de la NBA, il loue son premier yacht à l’âge de vingt ans et va devenir un client régulier des agences de charter, avec des bateaux de plus en plus gros au fur et à mesure que ses revenus augmentent. Alors à la fin de sa carrière sportive, il va accomplir un vieux rêve : se faire construire son propre yacht. « C’était mon cadeau de retraite que je me suis fait à moi-même... » précise-t-il. Pour cela, il va se tourner vers un chantier presque inconnu, AvA Yachts, basé à Antalya en Turquie. C’est un choix qui peut surprendre car ce chantier, créé en 2005 par Atilla Kucukdiker - un architecte et ingénieur naval -, n’avait encore construit qu’un seul yacht lorsque Tony passe sa commande en 2019, Lady Caroline, premier modèle du Kando 110, une série d’Explorers à 4 ponts de 33,60 mètres. Mais le bateau plaît au basketteur et surtout, Atilla Kucukdiker a su répondre à ses exigences. Avec toutes