Trois-Pistoles s’associe avec sept communes françaises
La délégation française de sept municipalités de la ré‐ gion du Périgord, regrou‐ pées sous l'appellation des Rives du Dropt, était en sol québécois vendredi et sa‐ medi pour officialiser son jumelage avec la ville de Trois-Pistoles.
Les procédures cérémo‐ niales de signature de la charte et du livre d’or souli‐ gnaient le début d’une colla‐ boration prometteuse, selon le maire pistolois Philippe Guilbert.
On a décidé suite à une discussion avec le conseil qu’on se lançait dans l’aven‐ ture.
Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles
Il y a plusieurs possibilités dans un jumelage comme ce‐ lui-là. On peut faire des échanges étudiants, il y a des échanges de travail, du déve‐ loppement culturel et écono‐ mique, souligne-t-il.
Le projet a germé au cours de la dernière année grâce aux associations Péri‐ gord-Québec et Québec France Bas-Saint-Laurent.
Philippe Guilbert souligne que la municipalité bas-lau‐ rentienne a déjà des liens avec les communautés ac‐ tuellement en visite.
L’Association PérigordQuébec fait des levées de fonds chaque année. Ils vendent des produits québé‐ cois et ils s’approvisionnaient à même une entreprise à Trois-Pistoles, Nokomis, donc des produits de l’érable. D’ailleurs, on va faire visiter l’usine à nos collègues [de la délégation française], ajoute M. Guilbert.
Trois-Pistoles a aussi déjà reçu la finale de slam Qué‐ bec-France.
Un étudiant français de Périgord Québec a égale‐ ment travaillé pour la ville cet été. On a déjà des possibili‐ tés, des gens qui sont prêts à le faire pour les prochaines années, se réjouit le maire.
Philippe Guilbert s’est d’ailleurs déplacé en France en mai dernier pour officiali‐ ser le jumelage à travers plu‐ sieurs célébrations et visiter les sept communes avec les‐ quelles Trois-Pistoles s’est al‐ liée.
C’est maintenant au tour de ses homologues de visiter la ville en bordure du SaintLaurent et ses attraits.
Avec les informations d’Alexandre Courtemanche