La maison de soins palliatifs d’Amos rouvrira ses portes le 13 août
La réouverture de la Mai‐ son du Bouleau Blanc d’Amos est prévue le 13 août prochain. La maison des soins palliatifs et soins de fin de vie avait dû fer‐ mer ses portes le 22 dé‐ cembre dernier pour cause de pénurie d'infirmières, selon les responsables.
Les différents efforts de recrutement déployés par l'organisme se sont avérés fructueux pour pourvoir les postes vacants, dont l’utilisa‐ tion d’Emploi Québec, du ré‐ seau social Facebook et du bouche-à-oreille.
Il y a des infirmières, il y a des [infirmières] auxiliaires, il y a des préposés [aux bénéfi‐ ciaires], il nous manquait du personnel dans les trois caté‐ gories. Alors, actuellement, on va pouvoir ouvrir avec une couverture de sept jours sur sept, et les trois quarts de travail, donc jour, soir et nuit , se la Dre Liette Boyer, présidente fondatrice dde la Maison du Bouleau Blanc.
La fermeture pendant neuf mois de la Maison du Bouleau Blanc aura occa‐ sionné bien des désagré‐ ments aux patients, selon la Dre Boyer.
Les personnes qui ont eu besoin de la Maison du Bou‐ leau Blanc, pendant le temps de la fermeture, ont dû être dirigées à l’hôpital principale‐ ment, et pour certains, ils ont pu bénéficier des soins pal‐ liatifs de fin de vie à domicile avec l’aide de l’équipe des soins palliatifs du CLSC, ajoute-t-elle.
Aide médicale à mourir
Le 17 février 2023, la Mai‐ son du Bouleau Blanc refu‐ sait d’offrir l’aide médicale à mourir à ses patients. Lors de la réouverture de la Mai‐ son du Bouleau Blanc, les usagers vont pouvoir rece‐ voir ce soin, qui sera toute‐ fois administré par une équipe de l'Hôpital d'Amos, dans la maison de soins pal‐ liatifs.
Selon la Dre Liette Boyer, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abi‐ tibi-Témiscamingue ne dé‐ ploiera pas d’infirmières à la Maison du Bouleau Blanc sauf pour ce service.