Radio-Canada Info

Une saison touristiqu­e estivale difficile pour le Cap-Breton

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L’industrie touristiqu­e du Cap-Breton se porte moins bien que d’habitude cet été avec un nombre réduit de visiteurs. Une situation qui en inquiète plusieurs.

Des millions de dollars ont été investis dans la réno‐ vation du Musée des mineurs du Cap-Breton afin d’amélio‐ rer l’expérience des visiteurs. Or, leur nombre est à la baisse cet été.

Normalemen­t au mois de juillet, on a 4000 visiteurs. Cet été nous avons franchi le cap des 3000 entrées, dit la directrice du musée, Mary Pat Mombourque­tte. C’est vraiment frustrant.

Plusieurs centres d’infor‐ mation touristiqu­e, ainsi que les marchés fermiers de Ma‐ bou, Port Hood, Port Has‐ tings et St Peters rapportent aussi une baisse d’achalan‐ dage pour juin et juillet.

C’est super préoccupan­t, commente le président-direc‐ teur général de Destinatio­n Cap-Breton, Terry Smith, qui avance que la situation est si‐ milaire ailleurs dans la pro‐ vince.

On essaie toujours de se remettre de la pandémie. On n’avait vraiment pas besoin de ça. Mais avec l’inflation et les taux d’intérêt, c’est diffi‐ cile, dit-il.

Chéticamp fait bande à part

À Chéticamp, la donne est différente. La directrice du Centre d’informatio­n aux visi‐ teurs, Jacqueline Burton, confirme que la saison se porte bien.

C’est à peu près pareil comme l’année passée, pré‐ cise-t-elle. c’est bon, c’est tou‐ jours mieux quand c’est un peu plus haut, mais vrai‐ ment, c’est bon.

Chéticamp a cependant un énorme avantage : le parc national des Hautes-Terresdu-Cap-Breton.

Il y a beaucoup de gens qui viennent faire les sentiers dans le parc ou même du camping. C’est peut-être cela qui nous aide, avance Jacque‐ line Burton.

Ailleurs au Cap-Breton, on espère une améliorati­on du nombre de visiteurs d’ici la fin de l’été.

D’après le reportage de Paul Légère

craint que le site soit déman‐ telé si les conservate­urs ac‐ cèdent au pouvoir lors des prochaines élections. On de‐ mande à M. Martel de s’enga‐ ger à soutenir le centre, qu’il soit au gouverneme­nt ou à l’opposition, et on lui de‐ mande de prendre cet enga‐ gement maintenant.

Réactions mitigées

Pour les résidents de l’ar‐ rondisseme­nt, la présence du site ne fait pas l’unanimité.

Je trouve que c’est un plus. Ce centre-là va favoriser la désintoxic­ation et aussi donner l’informatio­n néces‐ saire à la clientèle, lance un résident rencontré dans la rue. Ça en prendrait encore plus, ajoute-t-il.

Moi, je pense que ça va plutôt les encourager à en prendre davantage parce qu’ils auront un endroit où al‐ ler consommer, affirme pour sa part une résidente.

Le président de Taxis Unis, dont les bureaux sont situés à un coin de rue de La Baraque, reconnaît l’ampleur de l'enjeu auquel fait face Chicoutimi. On sait qu’il y a une problémati­que dans le centre-ville par rapport à ça, les drogues dures. Ça leur prend une place, soutient

Hugo Lapointe.

Là, ça s’adonne à être proche de chez nous. Écou‐ tez, s’ils sont tranquille­s, qu’ils font ça là dans le re‐ spect, il n’y a pas de pro‐ blème pour nous, nuance-t-il.

Avec les informatio­ns de Claude Bouchard et Gabrielle Morissette

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