Le conseil de Chicoutimi refuse d’autoriser un potentiel déménagement de la SQDC
Le conseil d'arrondisse‐ ment de Chicoutimi a re‐ fusé d'autoriser un poten‐ tiel déménagement de la succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) sur la rue Racine.
Lors d'une réunion du conseil d'arrondissement mardi, 4 des 5 conseillers se sont exprimés contre l'appro‐ bation d'un usage de vente de produits issus de la culture du cannabis dans l'immeuble visé, situé à l’in‐ tersection des rues Racine et Sainte-Anne.
Seule la conseillère Mi‐ reille Jean s'est prononcée en faveur d'une telle autorisa‐ tion.
Pour sa part, le conseiller Michel Tremblay, qui a voté contre la proposition, estime que l'emplacement actuel de la succursale de la SQDC, sur la rue Montcalm, ne pose pas de problème.
On veut mettre du loge‐ ment supplémentaire au coin de Sainte-Anne et Racine, de Sainte-Anne et de JacquesCartier. L'endroit où [la suc‐ cursale de la SQDC est] pré‐ sentement, on n'a jamais eu de problèmes, tout va bien, on n'a pas de plaintes, a-t-il dit lors de la séance.
Lors de la réunion, plu‐ sieurs commerçants sont ve‐ nus témoigner et ont partagé leurs préoccupations, notam‐ ment quant à l'achalandage important que la succursale pourrait engendrer et au manque de places de station‐ nement.
De son côté, le proprié‐ taire du bâtiment où se situe actuellement la succursale, Jean Picard, indique qu'il ne comprend pas pourquoi l'or‐ ganisation envisage de dé‐ ménager.
J'ai demandé à la SQDC pourquoi ils voulaient démé‐ nager, puis ils me disent que c'est un "changement straté‐ gique". J'ai demandé une ex‐ plication [...], c'est quoi qu'ils veulent. Je n'ai jamais eu de réponse, a-t-il affirmé.
Moi, ma bâtisse est conforme, j'ai investi. Tout le monde en ville me dit que c'est la meilleure place pour avoir ce commerce-là, a poursuivi Jean Picard.
La succursale de la SQDC sur la rue Montcalm a par ailleurs été fermée pendant plusieurs mois l’hiver dernier en raison de problèmes d’aé‐ ration.
De son côté, la Société québécoise du cannabis n'avait pas répondu aux questions de Radio-Canada au moment de publier cet ar‐ ticle.